Vers une nouvelle tournure dans la sulfureuse affaire de placement hasardeux des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale (cnss). Les syndicalistes ne démordent pas sur l’arrestation du secrétaire général de la Fesyntra-finances Laurent Metongnon.
Accusé d’avoir reçu des pots de vin pour avoir autorisé des placements d’argent dans une banque presqu’en faillite selon le gouvernement, Laurent Metongon est depuis le jeudi dernier placé sous mandat de dépôt à la prise civile de Cotonou. Un verdict qui, selon les syndicalistes par la voix du Secrétaire général de la Cosi Benin, est intolérable dans un Etat de droit comme le Bénin.
Salut camarades
Le pouvoir dit de la rupture ou du nouveau départ a un plan de liquidation de notre démocratie chèrement acquise. La stratégie pour y parvenir consiste à instaurer un climat de terreur dans notre pays afin de réduire tous ceux qui ne sont pas des laudateurs du régime Talon. Ainsi tous les maires qui ne sont pas du même bord que les rupturiens sont soit destitues soit révoqués ou en voie d’être destitues. Par cette stratégie tous les maires ont fait allégeance au président Talon.
De la même manière tous les politiciens Fcbe qui ont des casseroles ont rallié le camp de la rupture de peur d’être victimes de la rage du pouvoir. Tous à part une opposition résiduelle ont été mis en coupe réglée derrière le pouvoir de la rupture. Cet objectif atteint le pouvoir TALON a mis le cap sur les syndicalistes pour les réduire au silence. Ainsi le camarade Metongnon Laurent pour un dossier vide de la Cnss s’est retrouvé à la prison civile de Cotonou ce jour. Le capitaine Trekpo secrétaire général des eaux et forêts pour avoir defendu les intérêts des forestiers a été mis aux arrêts de rigueur pendant 60 jours. Pire il comparaîtra le jeudi prochain en conseil de discipline pour être radié du corps des forestiers car comme Metongnon son sort est déjà scellé avant même la ténue du conseil de discipline.
Comme vous le voyez camarades militants de toutes les centrales et confédérations les libertés syndicales et démocratiques sont sérieusement menacées et nous devons nous travailleurs nous mobilisés pour faire échec aux rupturiens prédateurs qui veulent dire la messe de requiem de notre chère démocratie pour une république bananière
Camarades militants et militantes nous devons résister combattre l’ignominie et lutter pour nos droits menaces par un pouvoir ultralibéral peu soucieux du social. Camarades militants et militantes le temps de la parole est terminé arrive le temps de l’action.
Les sept confédérations et centrales syndicales vous invitent à venir massivement au sit in qu’elles organisent le lundi 27 novembre à 8h dans les locaux du ministère du cadre de vie situés dans les parages de la préfecture du littoral pour protester contre la radiation programmée secrétaire général capitaine Trekpo et les violations des libertés syndicales et d’expression.
Noël Chadaré
Secrétaire général de la Cosi Benin
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