Bénin: la nomination du procureur Gilbert Togbonnon préoccupe Me Lionel Agbo

Après quatre années passées en exil suite à une condamnation de six mois requis contre lui dans une affaire de délit d’opinion, le tonitruant avocat au barreau parisien, Me Lionel Agbo a anticipé sa rentrée politique par une sortie médiatique ce Dimanche 12 Novembre 2017.

C’est l’émission « Sans Langue de Bois » de Soleil FM que l’ancien défenseur de la veuve et l’orphelin a choisi pour marquer sa pré-rentrée politique. A l’en croire, il a donné deux ans de délai de grâce à l’actuel régime avant de commencer à faire des sorties politiques; mais compte tenu de certaines situations qui ont actuellement cours, il a décidé d’anticiper sa rentrée politique sans pour autant  se lancer dans des déballages car selon lui, « un avocat ne parle pas sans preuve« .

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La nomination du magistrat Gilbert Togbonnon comme procureur serait l’une des raisons fondamentales qui a poussé Me Lionel Agbo a anticipé sa rentrée politique. Selon lui, cette nomination ne présage rien de bon pour l’avenir. Qu’il vous souvienne que c’est sous ce juge que le dossier: « offense au chef de l’Etat » qui a contraint Lionel Agbo en exil a été conduit. Pour Lionel Agbo, la nomination du magistrat Gilbert Togbonnon n’est pas pas anodin. « J’ai des raisons d’avoir des suspicions légitimes », a t’il affirmé.

[bs-quote quote= »…à partir de maintenant, je vais analyser, je vais disséquer et je vais mettre sur la place publique, toutes les décisions qui seront prises. » style= »style-8″ align= »center » author_name= »Lionel Agbo »][/bs-quote]

 Sans affirmer expressément que le magistrat Gilbert Togbonnon est nommé probablement pour biaiser certaines procédures judiciaires,, il est aisé de comprendre que « les suspicions légitimes » dont parle Lionel Agbo ont rapport avec cette pratique.

Il a d’ailleurs dénoncé la manière dont son dossier a été conduit. Selon lui, « aucune procédure n’a été respectée dans le dossier de délit d’opinion » pour lequel on voulait le mettre en prison pour six mois. « Tout le monde au parquet savait que j’irai en prison » a-t-il indiqué pour faire comprendre que le dossier a été orienté dans ce sens alors qu’il s’agit d’un délit d’opinion pour lequel il ne devait même pas avoir de garde à vue.

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Selon Lionel Agbo, dans ce dossier, il n’est en réalité que le complice car c’est l’organe de presse qui a relayé l’élément qui normalement est coupable et lui complice alors qu’il a été requis contre lui six mois d’emprisonnement ferme, une peine qui, curieusement dépasse de loin ce qui est requis contre l’organe de presse.

Me Lionel Agbo a par ailleurs dénoncé cette nomination qui selon lui ne respecte pas les règles de préséance. Pour finir, il a affirmé qu’il a toujours peur des procureurs de la République parce que c’est des magistrats sous ordre.  » J’ai toujours craint, tout le monde a toujours craint les procureurs de la république; ils sont sous pression permanente » précise t-il.

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