Bénin : la mairie de Cotonou s’engage à offrir un emploi décent et productif aux jeunes

Suite à la validation du rapport de l’étude diagnostique du Plan de Développement Communal deuxième génération  (PDC 2), hier mercredi 15 novembre 2017, la mairie de la ville de Cotonou a organisé, la journée de réflexion sur les potentialités entrepreneuriales dans la ville. C’était ce jeudi 16 novembre 2017 à la salle de conférence de la mairie de Cotonou, à la faveur d’une concertation des acteurs du secteur de l’emploi des jeunes, en vue d’une meilleure prise en compte de la question de l’emploi des jeunes et de l’entrepreneuriat dans le Plan de Développement Communal deuxième génération  (PDC 2) de la commune de Cotonou. Il s’agit d’un creuset de réflexion et d’échange lancé par le secrétaire général de la mairie de Cotonou Raoul S. Faladé.

Vers la croissance et la création de l’emploi

En effet, malgré les progrès réalisés suite au sommet mondial des nations unies de 2005, la mise en œuvre d’une politique d’emploi réussie pour les jeunes se pose avec acuité. C’est pour répondre à cette impérative que la mairie de Cotonou a, dans le cadre du PDC 2 prévu d’aller à un exemple de partenariat global qui œuvre en faveur d’une action plus cohérente, une meilleure coordination et du transfert de savoir sur l’emploi des jeunes dans la commune.  Selon le secrétaire général de la mairie de Cotonou Raoul S. Faladé, l’élaboration du Plan De Développement Communal exige une démarche très rigoureuse. A l’en croire, plus de 150 étudiants viennent en qualité de stagiaires à la mairie de Cotonou tous les ans.

Pour  Pierre d’Alcantara Zocli , Président Directeur général  de l’école supérieur Esperanza, il faut former des gens qui soient capable de produire et de vendre. « Qu’est ce qui est la source des emplois ? » s’est-il interrogé avant de répondre : « c’est la formation qui correspond aux réalités de notre environnement ».

Les potentialités et contraintes entrepreneuriales

Deux communications ont meublés la journée de réflexion sur les potentialités entrepreneuriales dans la ville. Lors de sa présentation, Simplice Togbé, représentant de l’Agence Nationale pour l’Emploi a exposé sans langue de bois les potentialités entrepreneuriales dans la ville de Cotonou. À l’en croire, il y a des prix à payer pour entreprendre et il s’agit d’un véritable parcourt de combattants.  « 42% des entrepreneurs sont des ouvriers ou employers  et 42 % n’ont même pas le Bac » a t-il souligné.

Lors de sa communication, le professeur Euloge Ogouwalé, coordonnateur au service des volontaires de l’Université d’Abomey Calavi et du pôle de formation Licence/Master en volontariat entrepreneurial et développement a passé en revue les contraintes liées au développement de l’entrepreneuriat des jeunes avant de faire un retour d’expérience à l’Université d’Abomey Calavi  pour l’accélération de l’auto employabilité de la jeunesse.

Il faut dire qu’à l’issue des ateliers prévus dans le cadre de la journée de réflexion sur les potentialités entrepreneuriales dans la ville de Cotonou, les contraintes liées à l’emploi des jeunes dans la commune sont inventoriées, les potentialités entrepreneuriales de la commune sont analysées, un mécanisme d’appui à inscrire dans le PDC 2 est défini et une stratégie acteurs-municipalité pour une meilleure insertion des jeunes est mise en place.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus