Dossier Épine dorsale : des cheminots « érudits » en droit interprètent une décision de justice

Un groupe de cheminots a tenu ce Vendredi 17 Novembre 2017 dans les locaux du chant d’oiseau de Cotonou un point de presse pour rendre public leur lecture de la décision rendue le Vendredi 29 Septembre 2017  par la cour suprême dans le cadre du dénouement du bras de fer judiciaire qui oppose le groupe PETROLIN de l’homme d’affaire béninois Samuel DOSSOU et le Groupe BOLLORE de l’homme d’affaire français François BOLLORE.

Au cour de leur point médiatique, ce groupe de cheminots devenu subitement des érudits en droit affirme que la décision rendue par la chambre administrative de la cour suprême n’est pas synonyme du départ du Groupe BOLLORE et l’arrivée du Groupe PETROLIN.

Selon ces cheminots, le groupe PETROLIN doit s’associer au groupe BOLLORE pour la mise en œuvre conjointe du projet. Ils s’insurgent par ailleurs contre leurs responsables pour les démarches qu’ils ont entrepris en direction des représentants du groupe PETROLIN.

Un nouveau développement de ce dossier de construction ferroviaire qui n’inquiète nulle ment l’homme d’affaire Samuel DOSSOU-AWORET qui a définitivement gagné le procès car la cour suprême en jugeant en dernier ressort.

En effet, la décision rendue par la chambre administrative de la cour suprême le Vendredi 29 Septembre 2017 est sans recours et le groupe PETROLIN le seul adjudicataire dans ce dossier est le seul à décider de s’associer ou non au Groupe BOLLORE. La campagne de dénigrement à laquelle ce groupe de cheminots s’adonne ressemble à tout point de vue à de la manipulation. Car comment comprendre qu’au terme d’une bataille juridique, vous avez la chance que le gagnant de cette bataille vous promette la sauvegarde de votre gagne pain. Mieux, vous promette l’amélioration de votre condition d’existence et de travail et que vous usez de la distraction pour rejeter une décision de justice, fait de vous soit des manipulés ou des personnes qui ne savent pas ce qu’elles veulent.

Les prétendus cheminots frondeurs feraient mieux de regagner les rangs et d’abandonner une lutte pour laquelle, ils seront en définitive les seuls perdants.

En effet, après toutes ces tergiversations qui ont retardé la mise en œuvre du projet, l’idéal aujourd’hui serait pour les travailleurs de l’ex OCBN de faire bloc derrière l’adjudicataire du projet et souhaiter une prompte reprise des travaux pour leur bien personnel et celui de leur famille.

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