Esclavage en Libye : à l’ONU, quelle solution envisager ?

Depuis la diffusion des vidéos qui témoignent des traitements inhumains dont ils sont victimes les noirs africains, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) réclame la fermeture des Camps de détention libyens.

Mardi, le conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni à New York pour examiner la question de ces migrants réduit en esclavage en Libye. L’OIM a souhaité que quelques 15 000 migrants présents en Libye soient rapatriés dans leurs pays d’origine.

William Lacy Swing, directeur de l’OIM, estime que « la mise en œuvre d’une telle stratégie ne peut pas être possible sans l’implication de tous les acteurs internationaux y compris les pays d’origines des migrants, a fait entendre à cette occasion». Pour le Directeur de l’OIM qui s’exprimait au micro de la bbc, la priorité est de démanteler les réseaux des trafiquants.

A l’initiative de la France, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni pour dénoncer la vente aux enchères de migrants en Libye. Il s’est aussi réuni pour apporter des réponses concrètes à cette situation.

Le représentant libyen défend que son pays n’est pas raciste comme les pressentent les images de la vente aux enchères des migrants qui suscitent aujourd’hui une indignation générale. Il a réaffirmé l’engagement de Tripoli à identifier et sanctionner les auteurs de ces crimes.

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