Ce mercredi 29 novembre 2017, Emmanuel Macron a tenu une conférence de presse à l’issue de la réunion d’urgence sur l’esclavage en Libye qui a eu lieu à Abidjan. « L’objectif de cette réunion était de mettre en place des réponses de court, moyen et long terme », rappelle-t-il.
À l’issue de cette réunion d’urgence convoquée par la France avec l’Allemagne, le Niger, le Tchad, le Maroc, l’ONU, l’Union africaine et l’Union européenne, Emmanuel Macron a annoncé un accord international pour des évacuations d’urgence, ainsi qu’un accord de la Libye afin d’accéder à son sol pour « »identifier les camps où ces scènes de barbarie ont eu lieu » et « de pouvoir démanteler ces réseaux ».
« Il a été décidé d’un soutien accru à l’Office international des nations unies pour aider au retour des migrants », a déclaré en premier lieu le président français. Par ailleurs, « la Libye autorise un accès à son sol pour identifier les camps où ces scènes de barbaries ont eu lieu ».
« L’Union africaine va également mettre en place une commission d’enquête afin de procéder aux investigations requises et de donner un cadre aux suites judiciaires qui pourront être données à la suite de ces opérations », a-t-il ajouté. « Nous avons ensuite décidé de mettre en place une communication volontariste à destination de la jeunesse et l’ensemble des Africaines et Africains pour dénoncer ces traites ».
Enfin les pays réunis ont décidé de « mettre en place une communication volontariste destinée aux Africains pour dénoncer la traite des humains en Libye et décourager ceux qui cèdent aux sirènes des passeurs qui promettent monts et merveilles ».
« La France condamne avec force ces crimes atroces qui constituent un crime contre l’Humanité », a rappelé le chef de l’État. « C’est aujourd’hui une traite faite par des Africains contre d’autres Africains et cette situation doit cesser », martèle Emmanuel Macron.
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