Tous les présidents des pays de la zone franc cfa ont toujours été perçus par le peuple comme des élus accidentels ! A la fin de leur mandat, ils ont toujours été décriés de la même manière. Il faut que nos dirigeants comprennent au-delà de tout, que le franc cfa est un véritable handicap pour le développement de nos pays et pour la réalisation de leurs projets de développement. Il entache leur mandat de crises sociales et d’absence de politiques de développement.
Si non comment comprendre que depuis 1960 nos pays n’ont pas été capables de mettre en place des centres sanitaires de référence, des unités de productions ou de transformations capables de réduire le taux de chômage ou de créer des économies locales.
Par exemple, le Programme d’action du gouvernement béninois qui est très riche et porteur d’avenir, il faut être honnête, n’a pas jusqu’ici été capable de mobiliser le financement nécessaire pour sa réalisation.
La cause n’est pas ailleurs, c’est bien l’absence d’une politique monétaire de convergence. La politique monétaire tel que connu dans la zone franc n’est pas de nature à faciliter le financement de l’économie et de sa croissance. Elle prive l’État de financement de ses initiatives et les populations d’un accès aux crédits pour le financement des projets.
Les dirigeants africains et les contributeurs économiques doivent réellement être capables d’accepter la réadaptation du système monétaire au contexte africain. Si les dirigeants africains et l’élite africaine qui dirigent le continent africain ne reconnaissent pas au franc cfa ses limites, toutes les solutions qui seront proposées seront perçues comme inefficaces
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