La journaliste Franco-togolaise Emmanuelle Sodji remontée contre les « agissements » des journalistes béninois quant à son reportage sur les enfants placés (Vidomegon) au Bénin et diffusé sur la chaîne française TF1 et qui se sont rangés du côté de l’institution en occultant le rôle qui est le leur dans la gouvernance et le bien-être des populations béninoises.
« Au risque de déplaire à mes confrères journalistes béninois qui se sont érigés en donneurs de leçons ces derniers jours, je voudrais dire que la presse n’est pas la caisse de résonance des institutions ».
Ainsi s’est exprimée la journaliste dans sa lettre ouverte adressée à la ministre béninoise des affaires sociales.
Rappelant que « les trains qui arrivent à l’heure, n’intéressent personne », elle démontre que cette formule qui a fait le tour des écoles de journalisme de la planète est encore d’actualité et que les journalistes béninois ne devraient, en aucun cas, l’oublier dans l’exercice de leur profession.
« Notre devoir est d’aider nos concitoyens à regarder en face les tares de notre société afin de mieux les combattre », a -t-elle ajouté dans l’espoir de voir ses confrères béninois plus professionnels au service de leur peuple.
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