Affaire Cnss: le FSP explique ce qui s’est passé au tribunal de Cotonou

La comparution de Laurent Metongnon et ses co-accusés dans le dossier de placement de fonds dans une banque en difficulté financière et d’avoir reçu des retro commissions de la part des responsables de ladite banque, n’a pas eu lieu ce mardi 19 décembre 2017 comme prévue. Le procès a été reporté pour le 30 janvier 2018.

C’est donc pour éclairer l’opinion publique sur les réelles motivations de cette décision, que le Front pour le Sursaut Patriotique a animé un point de presse à la bourse du travail, après le mouvement d’humeur au tribunal de Cotonou. Selon les explications du Président du PLP, c’est à l’arrivée du Préfet Toboula que la tension a monté dans le camps de la population fortement mobilisée pour soutenir les détenus. À l’en croire, l’autorité préfectorale aurait demandé de les disperser, ce qui a remonté la foule déjà surexcitée.

En ce qui concerne le report du procès , il est revenu à Jean Kokou Zounon, porte parole du FSP d’apporter les clarifications nécessaires. Il explique que les accusés , n’ayant pas eu gain de cause avec la demande de retrait du juge en charge de l’affaire, ont manifesté encore le souhait de son retrait. Ils ont donc refusé de se prêter aux interrogations si le juge Rodolphe Azo, qui selon eux n’inspire pas confiance en matière d’impartialité ,ne se fait pas remplacer. C’est ainsi qu’il a été décidé de reporter l’audience. Pour lui , les accusés sont dans leur droit , car la proximité du juge mis en cause avec le gouvernement, qui est ici l’accusateur ne leur garantit par la gestion du dossier sans parti pris.

Le FSP conforté dans sa thèse d’acharnement politique

Pour les membres du Front pour le Sursaut Patriotique, ce qui s’est passé ce jour au Tribunal de Cotonou, n’est ni plus ni moins une illustration de ce que Laurent Metongnon et ses co-accusés sont victimes d’acharnement politique. Et ceci se justifie selon eux, par le fait que le Tribunal tient à ce que ça soit le juge rejeté qui gère le dossier.

Ils trouvent injuste que la parole sans preuves d’un seul individu puisse conduire à la privatisation des libertés de six, qui clament leur innocence. Le FSP a réaffirmé son engagement à les soutenir jusqu’au bout , pour qu’ils recouvrent leur liberté et retourner auprès de leurs familles.

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