Bénin: 70% des femmes sont victimes de violences de tout genre

Les statistiques découlant des différents rapports sur les violences faites aux femmes sont bien préoccupantes en République du Bénin. Longtemps marginalisée, sous-traitées voire abuser de toute sorte, la femme béninoise devrait encore patienter davantage afin d’assister à la fin de ce calvaire à elle infligé par la gente masculine.

Selon une étude réalisée par le ministère béni20nois de la famille et citée par Médecin du monde dans l’un de ses rapports d’activité, le niveau de prévalence des violences faites aux femmes et aux filles en République du Bénin est de 69%.

Et ces cas de violences du le genre sont enregistrés aussi bien en milieu communautaire qu’en milieu scolaire et ceci sous diverses formes.

Soumises presque constamment à ce traitement, à la limite inhumain, de nombreuses filles ont dû abandonner leurs études pour cause de violences sexuelles. Dans le même temps, les acteurs, de leurs côtés, éprouvent de sérieuses difficultés quant à leur psychologique, juridique et sanitaire.  Et comme on pouvait en douter, un tel état de choses entrave l’avenir de ces filles puis de leurs enfants. Une solution idoine s’impose donc et s’avère nécessaire pour le bien-être des victimes.

Aujourd’hui, plus que jamais, le sujet ayant trait aux violences basées sur le genre est un sujet brûlant de l’actualité produisant de multiples actions médiatique et autres initiatives, qui malheureusement s’effacent souvent à l’apparition d’un autre sujet brûlant d’actualité.

Pour donc corriger le tir, il faut impérativement consolider les procédures opérationnelles durables et pérennes pour la reconnaissance des femmes victimes de violences, pour leur dignité et pour que justice leur soit également rendue.

[bs-quote quote= »« Avec moins de femmes obligées de s’absenter du travail à cause de la violence, le Bénin aura plus de personnes pour contribuer à sa croissance économique. Avec moins de cas de mariage forcé et de harcèlement sexuel dans les écoles, le Bénin aura plus de filles scolarisées, et par conséquent, une main-d’œuvre capable de rivaliser avec celle de ses voisins de la région » » style= »style-7″ align= »center » author_name= »Lucy Tamlyn » author_job= »Ambassadrice des USA au Bénin »][/bs-quote]

Et la seule alternative selon eux, c’est de mettre en œuvre des procédures nationales standardisées pour la prise en charge des victimes.  Aussi, faut-il faire remarquer que six (6) femmes sur dix (10) ne se plaignent pas de ces violences. Ce qui complique malheureusement les efforts fournis par les acteurs du domaine.

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