Bénin – affaire Cnss : les plaintes de Constantin Amoussou contre le régime Talon

L’écrivain et chroniqueur béninois  Constantin Amoussou a rompu le silence sur l’affaire Cnss impliquant Laurent Mètongnon et ses Co-accusés. Ceci fait suite au report du procès au 30 janvier 2017 suivie de l’arrestation du général André Assè et consort par la police pour trouble à l’ordre public. C’est ainsi que dans une publication rendu publique, le président du gouvernement des jeunes du Bénin Constantin Amoussou a interpellé le président Patrice Talon et son gouvernement.

« Riez bien de tout, de toutes les injustices, de toutes les brimades.Mais sachez que quand un homme est injustement emprisonné, humilié, brimé, opprimé; sa douleur et la douleur de tous les siens sont ensemble une puissante âme qui souffre, qui pleure » a introduit Constantin Amoussou. Constantin Amoussou dit avoir le triste destin d’appartenir à un pays gouverné par une association de malfaiteurs. Aussi, choisit t-il de porter plainte devant Dieu. À l’en croire, la colère de Dieu « montera comme une vague enragée et se déversera sur Talon et sa famille, Djogbénou et sa famille, Koupaki et sa famille, Bio Tchané et sa famille, Toboula et sa famille ».

 » Fusillez Mètongnon et que son sang se répande sur vos enfants! Torturez André Assè et que ses larmes servent de bouillon à votre descendance » a t-il proféré.

Retour sur le dossier CNSS impliquant Laurent Mètongnon

Soupçonné d’avoir perçu entre 2014 et 2015, avec le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Célestin Ahonon et le Directeur financier, Moussa Jérémie Moral, des commissions occultes dans l’exercice de leur fonction, une poursuite judiciaire a été engagée par le gouvernement béninois contre l’ancien  président du conseil d’administration de la Caisse, Laurent Mètongon.

Lire aussi : Affaire Cnss : les accusés demandent au juge Rodolphe Azo de se déporter

Après sa comparution devant le Procureur de la République le jeudi 23 novembre 2017, le syndicaliste béninois Laurent Mètongnon a été placé sous mandat de dépôt. Il a donc passé plusieurs jours à la prison civile de Cotonou jusqu’à ce jour 19 décembre 2017, date de sa prochaine comparution. Mais contre toute attente, le procès  a été reporté  au 30 janvier 2018.

Pour cause, les avocats de Laurent Mètongnon et ses co-accusés avaient, à la veille de l’audience, solliciter le retrait du juge Azo en charge de l’affaire. À en croire leur explication,   le juge Azo en charge de l’affaire serait proche du pouvoir et par conséquent ne leur donnait pas suffisamment de preuves sur sa capacité à conduire le dossier en toute équité. Toutefois, la requête a été prise en compte par le tribunal.

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