Bénin – Congrès du PRD : la « fausse note » d’Adrien Houngbédji à l’opposition parlementaire !

Dans son discours d’ouverture du 4^ème congrès ordinaire du Parti du renouveau démocratique, Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale, a déclaré « veiller au respect scrupuleux des droits et prérogatives » des députés minoritaires au Parlement. Une déclaration qui a irrité certains députés de l’opposition parlementaire qui estime que les propos d’Adrien Houngbédji, en plus d’être une fausse note, est une plaisanterie politique de mauvais goût.

Pour ces députés de l’opposition parlementaire, le copinage Adrien Houngbédji – Patrice Talon sous la bénédiction du bloc des députés de la majorité parlementaire qui fait de l’Assemblée Nationale, une caisse de résonance du gouvernement aux mépris de la mission fondamentale du parlement, celle de contrôler l’action du gouvernement, est loin de prendre en considération, les cris de détresse de la minorité parlementaire.

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A titre illustratif, les questions orales avec débat adressées au gouvernement Talon par les députés de l’opposition parlementaire n’ont pas encore trouvé grâce aux yeux de la conférence des présidents du parlement majoritairement composé des députés de la mouvance présidentielle et présidé par Adrien Houngbédji. Une situation qui traduit la complicité parlement-gouvernement et entretient le silence de la représentation nationale sur les dérives du régime Talon et sur des sujets qui engagent l’avenir du pays.

Rappelons que selon les textes qui régissent le fonctionnement du parlement béninois, la Conférence des présidents donne un avis sur l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée Nationale proposé par son Président. Elle est composée de 20 membres dont les sept (07) membres du bureau de l’Assemblée nationale, les cinq (05) présidents de commissions parlementaires et les huit (08) présidents des groupes parlementaires.

L’opposition parlementaire est représentée à la Conférence des présidents par deux (02) membres. Il s’agit de Garba Yaya, président du groupe parlementaire « Le peuple d’abord » et de Issa Salifou Saley, président du groupe parlementaire « La voix du peuple ».