Bénin: critiquée par Me Marie-Elyse Gbèdo, Oluwa Kêmi explique le message véhiculé par « j’aime mon mari »

L’artiste musicienne Oluwa Kêmi n’est nullement ébranlée par les remarques caustiques faites par madame Marie Elyse Gbédo , ancien ministre de la justice, de la législative et des droits de l’homme sur l’une de ses chansons.

[su_heading size= »17″]Lire aussi : Bénin : Marie-Elyse Gbèdo étale son féminisme et griffe dans le dos l’artiste Oluwa Kêmi [/su_heading]

Abordée par les confrères de Kpakpato-infos, Oluwa Kêmi sereine affirme que l’amazone des temps modernes n’a pas perçu le sens de sa chanson « J’aime mon mari ».

« Ça ne m »a rien fait; c’est son avis. Chacun de nous peut donner son avis par rapport à une chanson » a t-elle laissé entendre le vendredi dernier après un concert aux confrères de kpakpato-infos.

Pour elle, l’ainée Marie Elyse Gbèdo s’est laissé aller selon la compréhension qu’elle du message véhiculé par le morceau « j’aime mon mari ». Selon Oluwa Kêmi, la compression que sa grand sœur Marie Elyse Gbèdo donne à sa chanson n’est pas exactement le sens qu’elle donne personnellement à sa chanson.

 » Je crois que malgré qu’elle est diplômée,  je ne sais pas, avocate,  elle n’a pas bien écouté la chanson. Dans la chanson, je n’ai pas appelé le nom des gay mans. La chanson parle juste des femmes qui ne veulent pas rester là où elles sont. Tu as fait ton choix  et tu es obligée de respecter ça. » précise t-elle.

A l’en croire, la chanson j’aime mon mari est un appel aux jeunes filles à éviter le vagabondage en voltigeant d’homme en homme.

[su_heading size= »17″]Lire aussi : Oluwa Kemi : « C’est la vie d’une star qui est comme ça. Ils n’ont qu’à dire, je m’en fou » [/su_heading]

« …La chanson ne demande pas d’aimer un voleur. Je sais que c’est un voleur,  je ne peux pas l’amener dans ma famille. La chanson parle des femmes qui adorent les chics, chocs et chèques. Ce n’est pas du tout bien. Si tu veux le chic, faut choisir le chic, si tu veux le chèque, faut choisir le chèque, si c’est le choc, faut choisir le choc. » a t-elle indiqué avant de conclure qu’elle n’a rien dit de mal dans sa chanson et que cela ne saurait en être autrement car elle est une fille de village et elle ne saurait dire n’importe quoi dans ses chansons.

Pour rappel, invitée ce Mercredi 06 Décembre 2017 au codiam de Cotonou pour présenter une communication dans le cadre de la première édition  du festival international de la culture de la paix entre les peuples d’Afrique (ficppa) qui se déroule du 1er au 15 Décembre, Me Akuavi Marie-Elyse Gbèdo n’est pas allée de main morte pour critiquer le contenu du morceau « J’aime mon mari » de l’artiste béninoise Oluwa Kêmi.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus