Le préfet du département du Zou, Firmin Kouton a confié mardi à l’ABP que les autorités béninoises, à travers un arrêté du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, ont repoussé à la date du 1er février 2018, le démarrage des activités liées à la transhumance des bœufs sur le territoire national, pour les bouviers transhumants en provenance des pays limitrophes.
Selon le préfet, la date fixée à titre expérimental au 26 décembre l’année passée, n’a pas permis d’enrayer les conflits sanglants, voire mortels entre Peulh bouviers transhumants et agriculteurs sur le territoire béninois, malgré les multiples dispositions qui ont été prises.
« A ce titre, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a du prendre ses responsabilités cette année en repoussant la date d’arrivée des éleveurs transhumants jusqu’au 1er février 2018 », a confié le préfet Firmin Kouton.
Cette mesure est prise, a poursuivi le préfet, pour amener les bouviers à traverser et séjourner dans les régions du Bénin en pleine saison sèche, à une période où il n’y a plus de cultures dans les champs afin de réduire les risques de conflits.
« Les peulhs transhumants sont actuellement retenus au niveau des frontières avec leurs troupeaux en attendant la date du 1er février pour autoriser leur entrée sur le territoire béninois », a renseigné Firmin Kouton, pour qui, tout contrevenant va subir la rigueur de la loi.
Cependant, les bouviers transhumants autochtones sont autorisés à démarrer leurs activités le 26 décembre prochain, a notifié le préfet.
L’autorité préfectorale en appelle à la conscience des élus locaux et les agents de sécurité publique qui interviennent dans le règlement des crises nées des conflits entre peulhs transhumants et agriculteurs, à faire en sorte que le droit à la réparation des paysans soit privilégié, en cas de destruction de cultures par les bœufs en transit.
BENINWEBTV/ABP
Les commentaires sont fermés.