Bénin : Marie-Elyse Gbèdo étale son féminisme et griffe dans le dos l’artiste Oluwa Kêmi

Le morceau « J’aime mon mari » de l’artiste chanteuse Oluwa Kêmi est à censurer et interdit sur les chaînes de radio et télévisions du Bénin. C’est du moins ce que semble dire l’ancien ministre du commerce et avocat au barreau du Bénin, Me Akuavi Marie-Elyse Gbèdo.

Invitée ce Mercredi 06 Décembre 2017 au codiam de Cotonou pour présenter une communication dans le cadre de la première édition  du festival international de la culture de la paix entre les peuples d’Afrique (ficppa) qui se déroule du 1er au 15 Décembre, Me Akuavi Marie-Elyse Gbèdo n’est pas allée de main morte pour critiquer le contenu du morceau « J’aime mon mari » de l’artiste béninoise Oluwa Kêmi.

À en croire l’amazone des temps modernes, cette chanson ne doit être chantée que dans les quatre murs du compositeur ou de l’auteur car elle ne véhicule aucun message potable.

[bs-quote quote= »…Je ne sais même pas pourquoi on joue une chanson comme ça sur une radio. Il n’y a personne pour parler à cette fille là. Une chanson comme ça, devrait être censurée » style= »style-7″ align= »center » author_name= »Marie-Elyse Gbèdo » author_job= »Avocate »][/bs-quote]

Selon elle, le message véhiculé par le morceau « J’aime mon mari » est de nature à désorienter nos filles et à les pousser à commettre des erreurs dans le choix de celui avec qui elle vont décider de partager leur vie. « …Si c’est un voleur, si c’est un ceci, si c’est un cela…faut-il l’aimer » s’interroge t-elle comme pour dénoncer la partie dans laquelle l’artiste invite à entretenir celui que le destin met sur ton chemin.

« …De façon insidieuse,  ça rentre dans la conscience.  On ne s’en rend pas compte. C’est comme ça qu’on fait le lavage de cerveau. Et ça se voit déjà.  Nos filles qui sortent déjà avec des « gay mans » (arnaqueur ndlr), et après on va les tuer. Elle ne sait pas que « gay man » là c’est mauvais.  Mais elle te dit, qu’elle est amoureuse de son « gay man » jusqu’à ce que le « gay man » la tue » fait-elle remarquer.

Pour elle, cette chanson n’éduque pas la société alors que cela devrait être la principale mission d’un artiste. La musique mieux qu’un autre art doit pouvoir jouer ce rôle selon la conférencière.

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