Bénin: Nicéphore Soglo renie son fétiche et donne raison à son fils

L’ancien Président de la République , Nicéphore Soglo a exprimé sans ambages sa déception par rapport à la gouvernance du Président Patrice Talon , dont il a contribué à l’élection contre la directive que son fils à donner au Parti Renaissance du Bénin.

Après 19 mois de gestion , il s’est rendu compte, qu’il s’est trompé de choix et a conduit les électeurs de son parti en erreur. À l’entendre , la déception avait atteint son paroxysme , au point où il ne pouvait se taire pendant longtemps et faire semblant d’assumer un choix, qui selon lui cause assez de dommage au pays. Nicéphore Soglo dans sa déclaration démontrez que son soutien à Patrice Talon lors des élections présidentielles passées fut la plus grosse erreur politique de sa vie.

Cerise sur le gâteau , il se confond en excuse publique envers Lionel Zinsou, qui pour lui était le meilleur candidat. Bien évidemment, ce dernier n’a pas eu son soutien au nom du combat contre la  » France-Afrique  ». Nicéphore Soglo, était en effet , convaincu que le candidat Lionel Zinsou porté par le Président Boni Yayi était l’incarnation de la recolonisation , il fallait donc l’empêcher d’accéder à la magistrature suprême.

Il aurait peut être suivre son fils , Léhady Soglo qui avait choisi de suivre le candidat Lionel Zinsou, et aujourd’hui il ne serait pas obliger de revenir sur sa décision. Aujourd’hui il se rend compte malheureusement que c’est son fils qui avait raison. En son temps, il s’était mis dans une autre direction pour désavouer son fils, il a contribué activement à l’installation d’un  » fétiche  » , qui malheureusement s’est très tôt retourné contre ses intérêts. Il se trouve maintenant dans la contrainte de désacraliser son propre fétiche pour espérer un repenti de son fils et des militants de la Renaissance du Bénin.

Bien vrai, il a évoqué plusieurs raisons qui justifient son mea-culpa et son rétropédalage; mais il y a toujours lieu de se poser des questions sur les réelles motivations de cet acte, qui sort de l’ordinaire. Surtout quand on fait un lien avec les démêlées entre Léhady Soglo et l’État central.

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