Centrafrique : la réponse rigoureuse du premier ministre à Noureddine Adam

Noureddine Adam, le chef du Front populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) avait menacé de marcher sur Bangui dans une interview accordée à l’AFP. Ces propos du chef rebelle ont été très fortement condamnés par le premier ministre centrafricain Mathieu Sarandji.

Selon le premier ministre, le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, est dans la logique du dialogue et de l’ouverture avec les groupes armés et non celle de la guerre. C’est ce qu’a affirmé le premier ministre interpellé mercredi par les députés sur cette question. Voici l’intégralité de sa réponse.

« Les centrafricains doivent comprendre que la politique du président n’est pas de faire la guerre. Il n’est pas un va-t-en guerre. Il a tendu la main à tous ceux des nôtres qui ont pris les armes et qui ont intégré différents groupes rebelles. Voila que nous apprenons que noureddine Adam sort de l’ombre pour commencer à mener une campagne de dénigrement vis-à-vis du chef de l’Etat en le traitant d’assassin, en le traitant de criminel. Qui est plus criminel que qui ? Qui est plus assassin que qui ? Cela ne va pas changer la détermination du gouvernement centrafricain à pouvoir mettre en place ce qui a été défini par le chef de l’Etat. Ceux qui pensent que c’est par les armes qu’on peu obtenir quelque chose, qu’ils sachent qu’ils ont tord et notre vision ne va pas changer. Je condamne avec force les propos tenus par nouréddine Adam. »

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