Crise nucléaire : les entreprises nord-coréennes en Chine ont 20 jours pour mettre la clé sous la porte

Le compte à rebours est enclenché. Visées par les sanctions internationales, les entreprises nord-coréennes en Chine ont moins de trois semaines pour mettre la clef sous le paillasson, qu’il s’agisse de restaurants avec serveuses chantantes ou de sociétés d’import-export.

« Les coentreprises sino-étrangères, les sociétés à capitaux mixtes et à capitaux étrangers établies en Chine par des entités ou des individus de Corée du Nord devront être fermées d’ici 120 jours » à compter de l’adoption de la résolution 2375 par le Conseil de sécurité des Nations unies le 11 septembre.

En Chine, cela se traduit par une date butoir fixée au 9 janvier. Les sociétés concernées ont été avisées que des inspections auraient lieu après cette date pour vérifier qu’elles ont bien fermé boutique, indique à l’AFP un fonctionnaire du ministère chinois du Commerce.

La Chine, membre permanent du Conseil de sécurité, a approuvé le durcissement des sanctions internationales et assure les appliquer « strictement et dans leur entièreté ». Les Etats-Unis enjoignent par ailleurs le pays d’accroître la pression sur son turbulent voisin.

La Chine, qui assure 90% du commerce extérieur de la Corée du Nord, est aux avant-postes des sanctions adoptées en septembre aux Nations unies après le dernier essai nucléaire du régime de Kim Jong-Un.

Mi-août encore, le président américain s’en prenait publiquement au principal partenaire économique de la Corée du Nord, estimant qu’il pouvait «faire beaucoup plus» pour convaincre le régime de Kim Jong-Un de renoncer à la bombe atomique, et Washington usait de son levier commercial en annonçant une enquête visant Pékin sur le dossier de la propriété intellectuelle.

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