Espagne : pas de libération sous caution des anciens membres du gouvernement de la Catalogne

Un juge d’instruction espagnol a décidé lundi de maintenir en prison le vice-président catalan destitué Oriol Junqueras et trois autres inculpés dans la tentative de sécession de la Catalogne et de libérer sous caution six autres prévenus, a annoncé le tribunal.

Junqueras, l’ancien conseiller (ministre) de l’Intérieur Joaquim Forn et les chefs d’associations séparatistes ANC Jordi sanchez et Omnium cultural Jordi Cuixart resteront en prison en raison du « risque de récidive », selon un communiqué du tribunal. Les six autres détenus pourront être remis en liberté moyennant paiement d’une caution de 100.000 euros chacun.

L’organisation par les dirigeants catalans d’un vote indépendantiste le 1er octobre et la déclaration d’indépendance, deux actes qui ont fait basculer le pays dans sa pire crise politique en plus de quatre décennies. Le gouvernement central a alors dissout le gouvernement catalan précédent quelques heures après la déclaration et a convoqué des élections régionales le 21 décembre.

Les huit anciens membres du cabinet ont été placés en détention le 2 novembre en raison d’éventuelles accusations de sédition, de rébellion et de détournement de fonds. Depuis, ils ont appelé à être libérés pour faire campagne pour l’élection.

L’ancien dirigeant du gouvernement de Catalogne, Carles Puigdemont, et quatre de ses ministres destitués, sont en exil volontaire en Belgique après leur libération conditionnelle suite à un mandat d’arrêt international qui leur a été signifié.

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