« tous les États européens, ou la plupart, déménageront leurs ambassades à Jérusalem », Benjamin Netanyahu
L’Union européenne a fraîchement accueilli lundi le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a profité d’une visite inédite à Bruxelles afin de plaider pour que les Européens reconnaissent Jérusalem comme la capitale d’Israël à l’instar du président américain Donald Trump.
La reconnaissance d’Israël comme capitale par Donald Trump, décriée par la communauté internationale, «n’empêche pas la paix. Cela rend la paix possible, car reconnaître la réalité est la substance de la paix», a martelé M. Nétanyahou.
«Je pense que tous les États européens, ou la plupart, déménageront leurs ambassades à Jérusalem, reconnaîtront Jérusalem comme la capitale d’Israël et s’engageront de manière énergique avec nous pour la sécurité, la prospérité et la paix», a-t-il estimé.
Le Premier ministre israélien qui avait été reçu à l’Elysée le 10 décembre s’est entretenu avec Emmanuel Macron lors d’un déjeuner, où il a été notamment abordée, cette reconnaissance de Jérusalem comme capitale israélienne par Donald Trump.
Paris est la capitale de la France, Jérusalem est la capitale d’Israël
Lors de la conférence de presse qui a suivi leur rencontre, Emmanuel Macron a rappelé qu’Israël était «un pays ami». Dans ce sens, le président a affirmé que la France condamnait «avec la plus grande clarté toutes les formes d’attaques des dernières heures et des derniers jours [contre l’Etat hébreu]». «Tout ce qui menace la sécurité d’Israël et des Israéliens est condamné par la France avec beaucoup de fermeté», a-t-il insisté.
Benjamin Netanyahu a quant à lui accusé l’Europe « d’hypocrisie » car elle dénonçait la déclaration américaine mais pas « les tirs de roquettes sur Israël ». « Je respecte l’Europe, mais je ne suis pas prêt d’accepter une politique de ‘deux poids deux mesures’ de sa part », avait-il dit.
Le Premier ministre israélien a ajouté sans équivoque : «Paris est la capitale de la France, Jérusalem est la capitale d’Israël.» Le Premier ministre israélien a tout de même souligné qu’il respectait les choix de la France, qui refuse de suivre le choix de Washington.
Interrogé par un journaliste, le Premier ministre israélien a répondu au dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan, qui avait, plus tôt dans la journée, qualifié Israël d’«Etat terroriste» qui «tue des enfants».
«Je n’ai pas de leçons de moralité à recevoir d’un dirigeant qui bombarde des villages kurdes en Turquie, qui emprisonne des journalistes, aide l’Iran à contourner les sanctions internationales et aide des terroristes, notamment à Gaza», a lancé froidement Benjamin Netanyahou.
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