Jérusalem capitale de l’État juif : des roquettes tirées vers Israël, l’alerte rouge déclenchée

Une application d’alerte sur smartphone a prévenu que des roquettes avaient été tirées depuis la bande de Gaza, en direction d’Hof Ashkelon et de Sha’ar HaNegev. Les sirènes d’alarme ont retenti. A la suite de tirs de roquettes venus de la bande de Gaza, le 7 décembre, Tsahal a tweeté qu’une alerte rouge avait été activée dans les régions d’Hof Ashkelon et de Sha’ar HaNegev.

Peu de temps après, l’armée israélienne a fait savoir que deux roquettes avaient été tirées depuis la bande de Gaza, sans que celles-ci ne puissent atteindre le territoire de l’Etat juif. Selon The Times of Israël, ces roquettes se seraient abîmées en mer.

Dans la journée, des affrontements avaient opposé des Palestiniens à l’armée israélienne à Bethléem et à Ramallah. Les forces de sécurité israéliennes ont utilisé des canons à eau contre les manifestants, qui lançaient des projectiles dans leur direction. A Gaza, zone de tension particulièrement sensible, l’armée israélienne a décidé d’accroître son dispositif : «Des bataillons supplémentaires vont renforcer la zone, ainsi que des unités de combat et de renseignements, avec des unités de défense territoriale», a fait savoir Tsahal, cité par The Times of Israel.

Ce que Trump a déclenché

La tension est montée d’un cran, au lendemain de l’annonce de Donald Trump. Le président américain a officiellement reconnu Jérusalem comme la capitale de l’État juif d’Israël et demandé qu’on y déménage l’ambassade des États-Unis. Une action condamnée par plusieurs chefs d’État dont Emmanuel Macron qui a qualifié de «regrettable» l’initiative de son homologue américain.

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Le Hezbollah libanais a également soutenu l’appel du Hamas. Son leader, Hassan Nasrallah, a appelé à l’unité et à un soutien pour la nouvelle intifada : «Nous faisons face à une agression américaine flagrante», a-t-il insisté.

En outre, la décision de Donald Trump a provoqué une vague de colère dans le monde arabo-musulman. 57 pays de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), réunie à Jeddah en Arabie Saoudite, avaient déjà fait savoir, le 3 décembre, qu’il s’agissait là aussi d’une «attaque flagrante contre les nations arabes et musulmanes».

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