Kemi Seba aux dirigeants africains pro-franceafrique, « … 2018 sera l’année de vos collectives destitutions »

Après l’ultimatum de décembre lancé par l’Ong Urgences Panafricanistes de l’activiste anti Cfa Kemi Seba, aux élites africaines pour « présenter un plan de sortie crédible du système monétaire existant », voici donc Kemi Seba qui revient à la charge pour constater que l’ultimatum n’a pas été respecté par ceux à qui il l’a lancé.

Dans un message publié sur sa page facebook, l’activiste franco-béninois affirme avoir accusé réception du non respect de l’ultimatum par les élites africaines qui selon lui, n’ont en retour servir que « les crachats et le mépris ». Cependant il ne s’était pas fait des illusions sur le courage de cette élite « dramatiquement coupée du prolétariat », de décider de changer les choses.

« Nous ne nous faisions pas d’illusions quant au courage politique des cancres administratifs que vous êtes pour la plupart, mais par volonté de ne pas brûler les étapes, nous avions voulu passer par cette dernière possibilité offerte de vous rattraper après tant d’années de lâcheté », a lancé Kemi Séba dans sa lettre.

Une civilisation n’est détruite par l’extérieur que si elle est rongée de l’intérieur

Pour Kemi Seba, il faut se débarrasser de cette élite africaine actuelle car elle est le rat qui ronge le continent de l’intérieur en aide aux barons de la fameuse franceafrique, ce système de néocolonialisme combattu par les panafricanistes. « À chaque fois qu’une élite a privé son peuple de son droit le plus inaliénable, le peuple s’est révolté et a détruit ses élites. Ce qui s’est passé ailleurs se passera aussi chez nous, contre vous », a-t-il fait savoir.

« Vous êtes les mauvaises herbes de notre jardin, plantées par un jardinier mal intentionné nommé oligarchie française. Nous allons arracher les herbes que vous êtes, et chasser le jardinier (Françafrique) », a ajouté le président de l’Ong Urgences Panafricanistes avant d’annoncer les perspectives de la lutte panafricaniste ; des perspectives d’un pragmatisme affolant, qui devraient faire réagir les dirigeants africains.

 « Il y a 1 an, vous riiez lorsque nous avions déclaré que nous ferions de 2017 l’année du CFA. Un an plus tard, vous suez. En cette fin d’année, à savoir un an après l’ouverture des hostilités (via la création du Front Anti CFA), nous déclarons que 2018 sera l’année de vos collectives destitutions. C’était le Front Anti CFA hier. Ce sera le Front de destitutions des présidents africains pro-Françafrique désormais. Et nous nous en donnerons les moyens. A un degré que vous n’imaginez pas encore. Vous vous moquiez de nous hier, vous pleurerez tous dans les mois à venir », martèle Kemi Seba.

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