Marché d’esclaves : les preuves d’un deal entre l’Europe et la Libye dévoilées (Vidéo)

Les gouvernements européens sont accusés d’être « complices » de la détention des migrants dans des conditions épouvantables en Libye par Amnesty International. En effet, Amnesty International reproche notamment aux gouvernements européens, leur aide aux garde-côtes libyens impliqués dans le trafic d’êtres humains. C’est pourquoi, pour donner les preuves de ces accusations, elle a publié une vidéo insoutenable qui met en évidence le comportement violent des garde-côtes libyens, passés de sauveteurs à ravisseurs.

L’accablant rapport de Amnesty international

C’est le 12 novembre 2017 que Amnesty international avait publié ce rapport accablant.  Il s’« agit d’une publication constituée de graves accusations à l’égard des Européens, complices d’un système sophistiqué d’abus et d’exploitation des réfugiés et des migrants » de la part des gardes-côtes, des responsables des centres de détention et des trafiquants, avec pour seul souci d’empêcher la traversée de la Méditerranée.

 

https://www.dailymotion.com/video/x6bofi5

 

Selon le site belge, de milliers de réfugiés et de migrants détenus par les autorités libyennes de l’immigration ont enduré des  tortures et des abus. Dans la dite vidéo de Amnesty international, tournée par l’ONG Sea Watch le 6 novembre 2017 on voit des « manœuvres brutales ayant contribué à la noyade d’une cinquantaine de personnes ». La cerise sur le gâteau, c’est que, contrairement aux règles d’usage, aucun canot pneumatique n’a été mis à l’eau pour faciliter le sauvetage. C’est pourquoi, les migrants ont dû escalader les parois de la frégate, certains tombant à l’eau. Comme si cela ne suffisait pas, les migrants sont renvoyés en Libye où les attendent emprisonnement, torture ou extorsion à grande échelle alors que, de son côté, l’Europe ferme les yeux et ne réagi point.

Précisons que Amnesty International a recueilli plusieurs de ces vidéos, photos et documents qui montrent une frégate, le Ras Jadir, donnée par l’Italie en avril 2017 à la Libye et utilisée depuis par les garde-côtes libyens selon bonjourdakar.

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