Orden Alladatin à la minorité parlementaire: « …Le peuple avisera et avisera très bien »

Le discours délivré par le groupe de la minorité parlementaire pour rejeter l’adoption de la loi de finance de l’État exercice 2018 est une manœuvre pour empêcher le président Patrice Talon qui est sur la bonne voie de réussir avec brio les grandes ambitions contenues dans le programme d’action du gouvernement, le « PAG-Bénin Révélé ». C’est du moins ce que pense Orden Alladatin l’élu de la liste union fait la nation (un) et membre du bloc de la majorité parlementaire.

A l’en croire, le chef de l’État, le président Patrice Talon n’est pas élu pour exécuter le programme de la minorité parlementaire ou de ceux qui ont perdu le pouvoir. Mais il est venu avec la détermination de mettre en œuvre le projet de société pour lequel les béninois lui ont accordé leur confiance.

« …En venant au pouvoir, le président Patrice Talon a bien précisé ses ambitions pour ce pays…Un gouvernement est élu pour appliquer son projet et non celui de ceux qui ont perdu le pouvoir » a indiqué Orden Alladatin.

Selon lui, le scénario de ce Jeudi 21 Décembre 2017 au cours de la plénière consacrée à l’adoption de la loi de finance de l’État exercice 2018 est un complot pour empêcher le gouvernement de réaliser le « miracle » qu’ils n’ont pas réussi à réaliser au cours de leur mandat.

Pour l’élu de la 16ème circonscription électorale, les manœuvres de la minorité parlementaire visent à piéger le gouvernement et à manipuler la population.

« …Certains sont entrain de remarquer qu’avec le budget 2018 puis après le budget 2019, le Président Patrice Talon et son équipe sont en passe de tenir le pari. C’est pourquoi il faut intoxiquer tout de suite. Ce piège là, nous l’avons compris et nous ne tomberons pas dedans. » a fait remarquer le parlementaire.

Orden Alladatin invite donc le peuple à ne pas tomber dans ses manœuvres qui ne visent pas son intérêt. À l’en croire, si travailler dans le sens de l’amélioration des  conditions de vie des béninois est une « vassalisation » alors il s’engage pour cette vassalisation afin qu »en son temps le peuple puisse « aviser et très bien aviser ».

« Si voter un budget pour qu’on donne davantage de l’eau à la population ou pour avoir des routes et autres s’analyse comme une  ‘vassalisation’, vous voudrez bien accepter qu’au nom de cette supposée  ‘vassalisation’, les députés puissent permettre à ce pays de se développer » conclut-il.