Assignation du président du parlement : Ouassagari répond à Houngbédji après sa justification

Comme la bergère au berger, le jeune Kamar Ouassagari réagit aux allusions faites par Me Adrien Houngbédji  sur une assignation déposée contre sa personne dans une affaire de supposée obstination à exécuter la décision de la cour constitutionnelle. C’est sur sa page Facebook que l’auteur de l’assignation déposée contre Me Adrien Houngbédji a choisi pour répondre aux déclarations du président de l’Assemblée Nationale lors de la cérémonie de passation de vœux aux personnels de cette institution. Lire ci-dessous la réponse du président de l’Assemblée nationale et la réaction de l’auteur de l’assignation.

Réaction du président Houngbédji sur l’assignation :

« …Nous avons appris par la voix de la presse qu’une procédure d’assignation aurait été délaissée contre le président de l’Assemblée nationale pour avoir respecté le règlement intérieur ; c’est-à-dire respecté la Constitution. D’ailleurs, j’ai appris que l’auteur de la procédure est une progéniture de l’un de nos collègues. Les enfants ne ressemblent pas forcément à ce que font leurs parents. Je n’ose pas qualifier la procédure. Je dirai qu’elle est malheureuse. », a déclaré Me Adrien Houngbédji.

Une déclaration qui a suscité tout de suite une réaction de la part de l’auteur de l’assignation qui répond en ces termes :

« C’est malheureux qu’un simple citoyen comme moi soit obligé d’arriver à ces extrémités pour lui faire prendre conscience que dans ce pays il y a des règles dont il a l’historique responsabilité de faire respecter.

C’est malheureux en effet que le plus expérimenté de la pratique parlementaire soit rappelé à l’ordre par la Cour Constitutionnelle sur la gestion courante de ses propres responsabilités.

C’est enfin malheureux qu’il fasse bégayer l’histoire de notre pays. Que ce qu’il laisse dans la conscience de tous les enfants de ce pays qui ont une capacité de comprendre c’est qu’il aura été à partir de 2016, un homme qui aura contribué à mettre à genoux notre démocratie.

C’est vrai que les enfants ne ressemblent pas à leur parent. Mais, ce qu’on oublie c’est que:

Ces enfants en question n’ont pas une double nationalité,

Ces enfants n’ont pas de visas permanent dans leur passeport,

Ces enfants n’ont que le Bénin, le Bénin et encore le Bénin comme patrie,

Ces enfants ont compris que la stabilité de ce pays a toujours résidé sur le respect des décisions de la Cour Constitutionnelle,

Ces enfants ont leur avenir devant pas derrière,

Ces enfants sont tombés cinq fois et se sont relevés six fois sans mettre le genou à terre,

Et enfin ces enfants ont appris à ne jamais abandonner même quand tout semble être impossible.

Respectez notre constitution  et les enfants ressembleront à leur géniteur.

Ici c’est le Bénin »,

Kamar Ouassagari

 

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