Bénin: Martin Assogba demande la suppression des jours fériés
Le béninois est paresseux et il faut lui retirer toutes les possibilités de jour sans travail. C’est ce que semble dire, vendredi dernier, le président de l’association de lutte contre la corruption, le régionalisme et ethnocentrisme (ong-alcrer), le président Martin Assogba.
Invité sur le rendez-vous hebdomadaire de « Café Médias Plus », le président Martin Assogba se dit déçu de la décision dcc 18-001 du 18 Janvier 2018 rendue par la cour constitutionnelle saisie sur la constitutionnalité du droit de grève retiré par les parlementaires aux travailleurs du secteur de la justice, de la santé et de la sécurité publique.
[su_heading size= »17″]Lire aussi : Bénin – Retrait du droit de grève : quand la Cour constitutionnelle ouvre la boite de pandore [/su_heading]
Pour ce défenseur de la veuve et de l’orphelin, il est opportun de retirer le droit de grève aux travailleurs car, estime t-il, ils en font un usage abusif. Selon Martin Assogba, l’institutionnalisation du droit de grève en 1990 est une conséquence de la situation politique d’alors où le régime s’opposait à toute forme de manifestation. Mais les constitutionnalistes n’ont tenu compte que du moment sans mettre des gardes-fous pour le futur. La conséquence, c’est que les travailleurs de tout secteur d’activité pour un oui ou non, entrent en mouvement de grève; se désole le tonitruant acteur de la société civile.
Pour Martin Assogba, il fallait non seulement supprimer la grève mais supprimer également tous les jours fériés. » Une journée de grève, c’est des milliards de francs cfa de perte dans tous les domaines » martèle – t-il.
9 comments