Bénin : pour publicité négative, deux étudiantes de HECM définitivement exclues

Pour se moquer des étudiantes de l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao) qui ont produit une vidéo aux allures pornographiques, deux étudiantes de la Haute école de commerce et de management (Hecm) se sont retrouvées dans de beau drap. Elles ont été définitivement renvoyées pour avoir parodié sur les réseaux sociaux, tout en prenant le contre pieds, une vidéo « choc » de deux étudiantes de l’Ucao. Une attitude jugée maladroite et attentatoire à l’image de l’école.

« Ces propos (les propos tenus par les étudiantes dans la vidéo parodie – ndlr) ternissent l’image de marque de la Haute école de commerce et de management, en détruisant ainsi devant le monde entier, l’effort de formation et d’éducation de la jeunesse entreprise par l’école depuis plus d’une quinzaine d’années », a fait observer le conseil de discipline de l’école avant de prononcer l’exclusion définitive des deux étudiantes, toutes en deuxième année de licence en communication.

Sur les réseaux sociaux, cette décision du Conseil de discipline de l’école est diversement appréciée. Pour les uns, cette décision d’exclusion servira non seulement de leçon aux autres étudiantes de l’école mais aussi de leçon de vie aux deux étudiantes sanctionnées : « à vouloir se moquer de son semblable en difficulté, on finit par se mordre les doigts soit même ». Mais pour les autres, les motifs de cette décision du conseil de discipline de HECM est la pire incongruité qui soit.

« Comment on peut penser qu’une parodie, quoique maladroite, de deux étudiantes en quête de buzz puisse ternir l’image de marque d’une école et détruire l’effort de formation entrepris depuis 15 ans ? Quelle aberration ! Et cette école se veut être une école leader !… Sauf si les membres du conseil de discipline feignent de l’ignorer, les leaders ne se laissent pas guider par les émotions… La décision du conseil de discipline est une démission véritable de l’école qui refuse d’assumer le recrutement des étudiants de moralité douteuse », a commenté Franck Bissi sur le réseau social Facebook.

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