Candide Azannaï : « les dirigeants actuels ont perdu toute confiance publique »

Le président du parti « Restaurer l’Espoir », Candide Azannaï était face à ses militants et sympathisants le 21 janvier 2018. C’était à l’occasion d’une cérémonie solennelle de présentation de vœux au cours de laquelle, Candide Azannaï a prononcé un discours à l’allure d’un « discours sur l’état de la nation à l’ère du Président Talon ». Opposé au pouvoir Talon après sa démission du gouvernement, Candide Azannaï estime que les dirigeants béninois n’offrent aucune crédibilité et ont perdu toute confiance publique.

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Pour Candide Azannaï, s’obstiner à croire, qu’il suffit de tenir certains hommes politiques corrompus et fourbes pour museler notre peuple est ce qui révèle le peu de connaissance qu’ont du peuple béninois, les actuels dirigeants du Bénin. « Pour bien gouverner un peuple, il faut d’abord le connaître, le comprendre… Il est pure illusion de croire que si l’argent peut réussir à mettre à genoux la majorité de l’élite politique nationale, l’argent peut conséquemment mettre à genoux notre Peuple », a-t-il fait savoir.

Selon le président du parti « Restaurer l’Espoir », il ne suffit pas de psychanalyser la vulnérabilité à la corruption de certains membres des gouvernements successifs depuis 1990 pour exemple, comme mode opératoire, comme l’alchimie ayant servi de terreau sur lequel a germé et prospéré généralement l’élite patronal, pour prétendre ruiner la démocratie et l’Etat de droit par la ruse, la hargne et la rage. « Il est irréfléchi de vouloir troquer la liberté et l’Etat de droit à coups d’overdoses de corruptions et de mirages de réformes », a-t-il laissé entendre.

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A en croire Candide Azannaï, la première réforme et la plus importante est l’abandon de la corruption comme mode de gestion de l’Etat sous la gouvernance actuelle dite du « Nouveau Départ/Rupture », car selon lui, cette seule réforme suffirait au peuple béninois. « Il est enseigné dans tous les traités à la disposition des dirigeants modèles que lorsque le leader est suspecté de corruption sous quelque forme que ce soit, lorsque son entourage est soupçonné de trafic d’influence et de corruption sous quelque forme que ce soit, il entame son crédit politique, sa crédibilité », a-t-il rappelé.

Face à la gouvernance actuelle du Bénin, la nécessité pour Candide Azannaï est de mieux organiser l’opposition pour mieux défendre les populations, les libertés, la démocratie et l’Etat de droit ainsi que les acquis du Renouveau démocratique. « Nous devrons combattre autrement ce régime perfide conduit avec un « esprit sans foi, ni loi ». J’ai entrepris plusieurs contacts », a-t-il fait savoir.

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