CPI: Laurent Gbagbo refuse les services d’un groupe d’avocats africains

Un groupe d’avocats et de démocrates africains avaient exprimé, dans un courrier datant du 13 janvier 2018, leur volonté d’intervenir dans le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, dans le but de participer à la défense de leurs intérêts. Un souhait que la défense de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a rejeté le vendredi.

Selon Me Jacobs, membre du conseil de Laurent Gbagbo et parlant au nom de son client, les seules personnes extérieures au procès qui peuvent être admises à intervenir sont « des experts », qui auront dans ce cadre, à se prononcer sur des questions « spécifiques ».

Pour sa part, le représentant légal des victimes a jugé inopportune cette demande du groupe d’avocats estimant que « Laurent Gbagbo est déjà bien défendu ». Même son de cloche du côté du bureau de la procureure. Eric Mc Donald, au nom de la Procureure Fatou Bensouda, a soutenu que cette intervention n’est pas de nature à aider la Cour à trancher.

« Je constate qu’il y a une unanimité étrange entre les parties. Nous rendrons notre décision en temps voulu », a déclaré le juge-président Cuno Tarfusser après avoir écouté les parties au procès.

Des avocats et intellectuels de divers pays africains, réunis au sein l’Association avocats et démocrates africains sans frontières (ADASF), avaient introduit une requête auprès  de CPI,  afin de manifester leur volonté  de collaborer avec la cour pour l’éclatement de la vérité et le règne de la justice.

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