« Théodore Holo, une carapace dure pour encaisser, un cœur solide pour aller jusqu’au bout »

Même si, c’est Ali Baba, que les Béninois s’étaient choisis comme président de la république en 2016, il allait cacher sa face sombre, en tout cas, en cette période de notre existence. Patrice Talon, lui, non ! Le philosophe Albert Camus a dit que les choses mal nommées ajoutent à la souffrance du monde. Le Bénin est en attente ! De quoi ? De beaucoup de choses et la formule peut se passer de commentaire : c’est l’impasse ! Notre pays est tombé à la renverse, vitrifié par l’inertie et grevé par les malaises.

Le système politique bât de l’aile, voire en panne, la société civile en sieste prolongée, se délite. Les partis politiques impliqué dans la majorité présidentielle se sont mis sur l’orbite de la soumission et se contentent du profil de dindons de farce dans un climat de prédation. Que dire de plus du Bénin sous Patrice Talon ? Rien sinon qu’il s’est immergé sous l’iceberg de la lassitude et de l’attente. Le pays est dans un cul-de-sac. Il est difficile de prédire quoi que ce soit dans le capharnaüm de cette année 2018.

L’homme de la rue ne rêve plus, il dénigre la politique rejette les discours des responsables de toutes sortes et tous domaines. L’autorité de l’Etat est sérieusement infiltrée, voire infectée par diverses influences malsaines dont la famille n’est pas la moindre. En un mot comme en mille, le pays s’apprête à Dieu ne plaise à un naufrage politique et peu de bouées de sauvetage !

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C’est dans ce tableau sombre qu’à la différence de tous ces bons à rien, le Prof Théodore Holo se présente aujourd’hui comme le dernier espoir du peuple face à certains plumitifs, véritables scotch qui maintiennent notre démocratie en deçà des progrès démocratiques réalisés par le peuple, et qui tentent à déstabiliser le pays. Le Prof Théodore Holo est un enfant béni. Un cadre au parcours rare et une référence qui fait la fierté du pays. Qu’est ce que ces détracteurs ont fait pour le pays de concret.

Comme il fallait s’y attendre, le Prof Théodore Holo fait face à ses premiers détracteurs. Sans aucun doute cela se poursuivra et il vaut mieux pour lui d’éviter de se laisser distraire et faire face à l’essentiel. C’est-à-dire aux missions prioritaires de la Cour constitutionnel seul juge de la constitutionnalité des lois, de ce fait, garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. C’est pourquoi, elle est considérée comme étant l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics.

Des priorités qui ne laissent aucune place à la distraction ou à la tergiversation. Pourtant c’est à ce jeu que ses premiers détracteurs viennent de l’inviter. Ne connaissant certainement pas assez celui qui occupe le président de la cour constitutionnel, les auteurs de ces tentatives boxent dans une carapace dure comme fer. Le Prof Théodore Holo n’est pas de nature à tituber de coups pareils.

A coup sûr, Holo devra désormais compter avec les coups bas et autres manœuvres cyniques de cette nature alors il lui est interdit de se laisser distraire. Ce qu’il sait déjà. «Le chien peut continuer à aboyer » Holo n’offre pas l’opportunité à ses détracteurs de le distraire. Et tel un minier, il plonge au charbon. Conscient des responsabilités qui sont les siennes.

Gilbert MAKOU

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