C’est en Tunisie que la vague des printemps arabes avait débuté il y a sept ans et avait abouti à la chute de Ben Ali. Depuis quatre jours déjà, les tunisiens se rassemblent pour manifester contre la hausse des taxes et des prix. Les rassemblements à Sidi Bouzid pour protester ressemblent étrangement à ce qui s’était passé en 2011 avec la révolution de jasmin.
Nouvelle journée de manifestation
Vendredi, la société civile et l’opposition se joignent aux chômeurs et appellent le peuple à manifester pacifiquement, mais massivement. Ce week-end marquera l’anniversaire de la révolution et de la fin du régime de Ben Ali.
Il est donc normal et opportun de se demander si ce mouvement va continuer, s’il va perdurer, s’il va s’intensifier, face à la fermeté des autorités tunisiennes qui assurent que les réforment sont nécessaires pour la bonne santé économique du pays.
Près de 600 personnes ont déjà été interpellées cette semaine au cours des manifestations mais la mobilisation semble pour autant ne pas faiblir. Des élues de la majorité essaient de tenter d’apaiser la situation en appelant le gouvernement à faire des concessions en augmentant par exemple, le salaire minimum.
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