Voici le chef d’Etat africain le plus soumis aux intérêts occidentaux selon Kemi Seba

L’activiste français d’origine béninoise, Kémi Séba, président de l’ONG Urgences panafricanistes  et initiateur de la lutte anti CFA  n’a pas tari de mots pour souligner qu’en Afrique, un chef d’Etat de la communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) serait le plus soumis aux intérêts occidentaux.

Cette réaction de Kemi Seba intervient suite à l’arrêté pris par le préfet de Dakar Alioune Dadara Sambe qui interdit le rassemblement projeté au nom de l’Yoonu Askan W/ Mouvement pour l’autonomie populaire le jeudi 1er février 2018 devant l’ambassade de la république française. Il s’agit d’une manifestation de protestation contre la venue du président français Emmanuel Macron au Sénégal intitulée « France Dégage ».

 » Le valet numéro un de la France-Afrique (quoiqu’en concurrence avec Alassane Ouatarra) , Macky sall vient d’interdire un rassemblement démocratique et massif que comptait organiser la jeunesse sénégalaise (auquel participait notre ONG Urgences Panafricanistes) contre la venue du macro des présidents africains de la zone franc, j’ai nommé , le sieur Emmanuel Macron » a annoncé Kemi Seba  dans une publication sur sa page Facebook ce mercredi 31 janvier 2018.

A en croire Kemi Seba, après l’avoir livré à la France, plus rien ne l’étonne chez celui que la jeunesse panafricaniste du continent considère comme le chef d’Etat de la CEDEAO le plus soumis aux intérêts occidentaux.

On se rappelle que Kemi Seba avait été interpellé au Sénégal suite à un rassemblement « contre la Françafrique » organisé par l’ONG « Urgences Panafricanistes »  le 19 août 2017  sur la place de l’Obélisque, à Dakar. Il lui était reproché d’avoir publiquement brûlé un billet de 5 000 F CFA pour dénoncer cette monnaie qu’il qualifie de scandale economico -politique d’ordre colonial.

« Je ne comprends pas qu’un président comme le président Macky Sall puisse suivre cette voie de la perte de soi » avait fustigé Kemi Seba suite à son expulsion du Sénégal à la France dénonçant ainsi la louange du Franc CFA chanté par certains président des pays africains.