Affaire Cnss: Des preuves qui contredisent les déclarations du Président Patrice Talon

Le dossier de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) mettant en cause le syndicaliste Laurent Metongnon et certains cadres de la Caisse n’a pas fini d’alimenter l’actualité nationale.

Même le Président de la République s’est donné à l’exercice à l’occasion de sa rencontre avec les centrales syndicales. Au cours des discussions le Président Patrice Talon a fait des affirmations qui ont été très tôt démenties par le camps  Mètongnon .

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi: Bénin- Affaire Cnss: un piège sans fin pour Laurent Metongnon et ses co-accusés ? [/su_heading]

En effet, le relevé du conseil des ministres du jeudi 02 novembre 2017 a parlé de placement de fonds de la Cnss à la BIBE, une banque qui serait en faillite. Laurent Metongnon, alors PCA/Cnss et certains cadres de la structure auraient reçu 71.994.737 francs de la part des responsables de cette banque en guise de rétro commission sur le placement effectué.

Le Président de la République dans ses propos a soutenu que les mis en cause ont commis une faute très grave en confiant l’argent des retraités à une banque en faille.

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi: Bénin-Affaire Cnss : le Fsp projette une journée nationale de colère pour la libération de Metongnon [/su_heading]

Ces déclarations du Président Patrice Talon ne sont visiblement pas en accord avec l’arrêtés n°2014-1258/MEF/DC/SGM/DTCP/DAMF/BMC/SP du 18 mai 2014 de l’ancien Ministre de l’économie et des finances, Jonas Gbian brandi par le Front pour le Sursaut Patriotique (FSP).

Pour le Front pour le sursaut patriotique (FSP), cet arrêté exprime clairement que la banque incriminée n’a plus de problèmes, d’autant plus qu’il a été mis fin à l’administration provisoire en vigueur dans ladite banque. Pour eux, ce sont des éléments qui contredisent fortement les affirmations du Chef de l’Etat .

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus