Le mouvement de débrayage entamé depuis quelques semaines par les étudiants de l’ Université d’Abomey – Calavi (UAC) prend une nouvelle dimension cette semaine.
Les trois organisations estudiantines estiment qu’il faut passer à la vitesse supérieure afin que l’opinion publique soit au courant des divergences qui les opposent à l’autorité ministérielle. Suivant leurs propos, l’autorité ministérielle semble ne rien faire pour une résolution pacifique de la situation.
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Ces organisations estudiantines ont donc décidé d’organiser une marche pacifique de protestation sur le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ce mercredi 28 février 2018 pour dire leur ras-le-bol.
Toute fois, la marche ne suivra plus l’itinéraire initialement tracé. Le Préfet Modeste Toboula s’est permis d’y apporter des modifications dans le but de protéger « la ligne rouge » tracée lors de la dernière marche des étudiants à Cotonou.
Contrairement donc à ce qui a été prévu, la préfecture servira de siège pour le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le cadre de la marche. Ainsi , les étudiants partiront de l’étoile rouge pour échouer à la préfecture où leurs responsables adresseront la motion à la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Odile Attanasso.
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Pour rappel, le sous-secteur de l’enseignement supérieur est sur la sellette depuis plusieurs semaines. Les étudiants, suite à la non satisfaction de leurs revendications qui tournent essentiellement autour du paiement des allocations universitaire, l’annulation du décret fixant les nouvelles conditions d’attribution d’allocations dans les universités publiques, la construction des amphithéâtres, ont décidé de donner.
A cela s’ajoute la colère des enseignants qui de leur coté aussi dressent un chapelet de revendications qui ont conduit à un mouvement de grève de 72 heures par semaine tacitement reconductible.
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