Bénin : 54 syndicats de l’enseignement appellent à une grève de 96h par semaine

Réunies au sein de Front d’action des syndicats de l’éducation, 54 organisations syndicales de l’enseignement sont signataires d’une motion de grève de 96 heures tacitement reconductible pour compter du mardi 06 mars 2018 pour exiger la satisfaction totale de leurs revendications.

Après leur motion de grève de 72 heures lancée le 25 janvier 2018, le Front d’action des syndicats de l’éducation, considérant le point des assemblées générales tenues par les organisations syndicales sur toute l’étendue du territoire national le 07 février 2018 et des décisions issues de la Conférence des secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales du Bénin le 19 février 2018, a décidé de passer à la vitesse supérieure.

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Il lance ainsi donc une grève de 96 heures avec tacite reconduction pour exiger entre autres l’application sans délai des décrets portant respectivement statuts particuliers des corps des personnels enseignants et des corps des personnels enseignants notamment l’indexation des salaires, la jouissance effectives des avantages liés à leur fonction ; la régularisation de la situation administrative et financière des différents catégories d’enseignants.

Les organisations syndicales de l’enseignement exigent également la signature du nouvel arrêté portant modalité de recrutement et d’emploi des enseignants vacataires, les relèvement effectif du taux horaire de vacation et le recrutement d’enseignants prévu au titre de l’année 2018 au profits du ministère de l’enseignement maternel et primaire et le ministère des enseignements secondaire et technique et de la formation professionnelle.

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En tout état de cause, le Front d’action des syndicats de l’éducation, tout en réaffirmant son attachement au dialogue, prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin et rend le gouvernement responsable des déconvenues qu’engendreraient ses traditionnelles fuites en avant.

Il est à noter que cette motion de grève vient s’ajouter à celle de 120 heures par semaine de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) et des agents de santé. Les négociations entamées par le gouvernement pour un dégèl de la grève et de la tension sociale qui prévalent dans le pays peinent à aboutir à des résultats concrets. Le gouvernement et les responsables syndicaux se jettent mutuellement la responsabilité de l’échec des négociations.

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