Les enseignants des établissements d’enseignement général et technique sont sans salaire du mois de février 2018 jusqu’à présent. Souvent payés entre 20 et 23 de chaque mois, le salaire de ces éducateurs connaît, depuis peu, un retard qui commence par angoisser les acteurs de ce système.
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De sources ministérielles, un tel retard est dû en réalité aux travaux de défalcation sur salaire que devrait opérer le gouvernement pour fait de grève dans le mois. « Certains ont déjà constaté le virement bancaire sur leur compte. D’autres devront attendre encore compte tenu des calculs qui se font au niveau des structures compétentes », nous a signalé cette source.
Pour le gouvernent donc, il ne s’agira pas de faire deux poids, deux mesures en procédant à la défalcation sur salaire pour certains alors que d’autres bénéficieront de leur salaire en entièreté. « On doit alors prendre le temps nécessaire afin de limiter les faux calculs qui pourront être de sources pour d’autres soulèvements les jours à venir », rassure-t-on.
Mais en ce moment, les enseignants qui ont travaillé tout le mois vivent une attente si longue qui ne leur permet d’ailleurs pas de passer un bon moment de détente. « Nous sommes angoissés voire traumatisés à la limite. Nous subissons trop de pressions psychologiques puisqu’on aura, en plus de ce retard qu’on supporte péniblement, un salaire charcuté », a fait remarquer un enseignant du secondaire intervenant dans un collège d’enseignement général de la ville de Cotonou.
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Serait-ce une impréparation au niveau de l’appareil gouvernemental quant à la défalcation sur salaire pour fait de grève ? Les jours à venir pourront mieux édifier les citoyens et les concernés.
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