Pour avoir fait l’option du multipartisme intégral depuis la fin de la Conférence nationale de février 1990, le Bénin est confronté à une crise politique vu le pléthore de partis politiques y existant. Avec la réforme du système partisan telle que pensée, le Bénin peut-il faire l’expérience du bipartisme ?
Réformer la vie des partis politiques et en arriver à leur réduction maximale. Cela fait partie des propositions de réformes introduites à l’assemblée nationale en vue de donner un nouveau visage à la vie politique béninoise.
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Pour l’atteinte cet objectif, l’une des mesures vise à la refonte des partis politiques. Ainsi, comme au temps de l’Europe du XIXe siècle, les micros et petits partis politiques vont tout simplement disparaître comme l’ont été les petites exploitations terriennes au profit de grandes formations politiques d’envergure nationale.
Le Bénin actuel avec tous les intérêts non-dits et l’individualisme qui le caractérise saura-t-il être prêt à cette métamorphose pourtant nécessaire à l’animation de la vie politique nationale ?
Chose curieuse, au moment où ces réformes sont agitées, de nouveaux partis politiques naissent. Ce sera le cas très prochainement avec la naissance du parti politique des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Une annonce qui sera certainement rendue publique à l’occasion de leur prochain congrès à Parakou. A ces assises, les participants découvriront que le mouvement de forces hétéroclites qu’étaient les Fcbe va se muer en parti politique.
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A part cette formation politique en gestation, des week-ends sont mis à profit pour la création tous azimuts des partis ou mouvements politiques.
Ce qui amène certains observateurs à les considérer comme de clubs électoraux existant en République du bénin.
Le Bénin peut quand même bien qu’étant le berceau de la démocratie en Afrique aller à l’école des pays comme le Nigeria ou le Ghana, des pays nettement plus grands et plus peuplés que lui et où, ce problème de partis politiques très pléthoriques est déjà régler avec l’existence de deux et au plus quatre grands courants politiques.
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