Après son recours adressé à la Cour Suprême pour la reprise de son fauteuil municipal, Léhady Soglo a également adressé un autre recours à la même institution pour surseoir à l’organisation de l’élection d’un nouveau maire pour la ville de Cotonou. Pendant que la première requête est encore en examen, la Cour Suprême a déjà statué sur la deuxième relative à la suspension de l’organisation de l’élection d’un nouveau maire.
La Cour Suprême ayant constaté qu’aucune date officielle n’a été retenue pour l’organisation de l’élection mise en cause n’a pas trouvé d’éléments concrets pour se prononcer. C’est pour quoi dans sa décision en date du 15 février 2018, la chambre administrative de la Cour Suprême a déclarée irrecevable la requête du Maire révoqué.
Pour rappel, le 29 juillet 2017, Léhady Soglo avait été suspendu par le Préfet du Littoral suite à une audition. Une suspension qui a rapidement tourné en révocation prise en conseil des ministres. Après avoir tenté un recours gracieux conformément à la loi 97-029 sur la décentralisation , le désormais ex maire de la ville de Cotonou s’est rabattu sur la Cour Suprême en lui adressant un recours en octobre 2017. En attendant la décision de la Cour, c’est le 1er adjoint au maire qui assure l’intérim pour la continuité du service dans l’administration municipale.
Les commentaires sont fermés.