Le sous secteur de l’enseignement supérieur sous la gestion de la ministre Marie Odile Attanasso semble vouloir rompre avec le semblant d’accalmie qui y règne après les violents mouvements de grève qu’il a enregistré . La ministre Marie Odile Attanasso , malgré sa connaissance du milieu semble ne pas encore trouver la bonne formule pour éviter à son département une nouvelle crise qui s’annonce depuis quelques mois.
La situation semble plus délicate que celles connues il y a quelques mois. Cette fois ci les étudiants ne sont pas seuls dans la danse. Même s’ils ont été les premiers à sonner sur la sonnette d’alarme depuis quelques mois, la responsabilité est revenue aux enseignants à travers l’intersyndicale de lancer les hostilités au vue des maux qui minent le sous secteur.
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Face au mutisme des responsables ministériels et du rectorat, les enseignants avaient déclenché un mouvement de grève de 72h largement suivi par les enseignants syndicalistes. Cette grève d’avertissement réussie n’a visiblement pas touché la sensibilité du ministre qui, comme l’a souvent dit les responsables étudiants et les syndicats des enseignants, a toujours ignoré peu importe les problèmes survenus.
Face à cette insensibilité, les enseignants ont donc décidé de durcir le mouvement puisqu’il ne s’agira plus désormais d’une grève d’avertissement mais plutôt une grève pleine tacitement reconductible.
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Les étudiants dans l’ombre de leurs enseignants ?
Ce mouvement de débrayage annoncé avec force par les enseignants du supérieur donnera certainement plus de tonus aux organisations estudiantines qui croupissaient dans un silence si profond.
Dès l’annonce de la grève d’avertissement des enseignants , les trois organisations estudiantines sont descendues dans les amphithéâtres pour sensibiliser leurs camarades sur l’opportunités de la grève lancée par l’intersyndicale.
Elles ont soutenu cette grève puisqu’elle prend en compte les aspirations de ces étudiants en matière de meilleures conditions d’étude. La reconduction de la grève des enseignants qui désormais savent qu’ils ont le soutien de leurs étudiants sera le déclic de la montée sur scène de ces associations estudiantines.
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Les étudiants de l’ universités d’Abomey-Calavi et des campus affiliés veulent déserter les amphithéâtres tout comme leurs professeurs en grève afin d’exiger de meilleures conditions d’étude.
Pour ce faire, une délégation composées des membres des trois organisations est allée bloquer l’opération de dépôt des dossiers pour la demande des allocations lancée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ils ont désormais le vent en pourpre comptant certainement sur le soutien de leurs enseignants.
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