Plus de condamnés dans le couloir de la mort au Bénin. Le chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, a commué les peines de morts prononcées par les juridictions nationales en peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Cette décision du chef de l’Etat béninois a été prise le 15 février 2018 par décret présidentiel en vertu des prérogatives que lui confère l’article 60 de la Constitution de la République du Bénin, après avis favorable du Conseil supérieur de la magistrature saisi à cet effet. Le Bénin vient ainsi donc de tenir ses engagements au plan international en matière de la promotion des droits humains.
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A en croire le garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la législation, Joseph Djogbénou, la décision du président Talon est la conséquence de la position du pays en faveur de l’abolition de la peine de mort, et de la ratification, par l’Etat béninois, du deuxième protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits Civils et Politiques.
Il faut noter que le 05 juillet 2017, à l’occasion de la commémoration du 5ème anniversaire de l’adhésion du Bénin au traité des Nations unies, Amnesty International avait, entre autre, demandé aux autorités béninoises de commuer les peines des 14 condamnés à mort, de fournir aux condamnés à mort une nourriture et des soins médicaux suffisants.
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Détenus dans des conditions inhumaines, les 14 condamnés à mort emprisonnés depuis près de 20 ans, étaient tenus à l’écart des autres prisonniers et sont tous détenus dans une unique cellule. Face à cette situation, Amnesty International avait lancé une pétition en ligne pour demander aux autorités béninoises de s’appesantir sur le sort de ces détenus.
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