Bénin: plus de 7.700 candidats au Cep et au Bepc sans actes de naissance dans l’Atacora

7.709 élèves candidats aux examens du certificat d’études primaires (CEP) et du brevet d’études du premier cycle (BEPC) de l’année 2018 ne disposant pas d’actes de naissance ont été recensés dans 08 communes sur les 09 que compte l’Atacora, dans le cadre d’une initiative de la direction générale de l’état civil visant à leur faciliter l’obtention de cette pièce , mais cette opération qui traîne encore pour cause de grève du personnel de la justice a déjà occasionné le rejet des dossiers des candidats au BEPC par la direction des examens et concours, a appris ce vendredi l’ABP de sources concordantes.

L’opération a permis de recenser tous les élèves candidats aux Cep et Bepc ne disposant pas d’actes de naissance dans l’Atacora. Ainsi l’on a dénombré 900 candidats dans la commune de Tanguiéta, 512 à Toucountouna, 2325 à Matéri, 1601 à Boukoumbé, 1201 à Natitingou, 725 à Kérou, 350 à Kouandé et 95 à Pehunco.

Le processus devant permettre à ces candidats de disposer d’un acte de naissance a été hypothéqué par les mouvements de débrayages déclenchés depuis près d’un mois dans le secteur de la justice.

« Ce sont des grèves au niveau des tribunaux qui ont retardé les audiences foraines qui devraient permettre l’établissement de ces actes de naissances », explique Prospère Dakou, agent d’appui à l’établissement des actes de naissance aux écoliers et élèves candidats aux examens du Cep et Bepc dans l’Atacora.

Afin de respecter le calendrier du dépôt des dossiers, ceux des candidats concernés avaient été déposés avec les photocopies des fiches de demande d’acte de naissance établies dans le cadre de cette initiative de la direction générale de l’état civil, en attendant de les remplacer une fois les audiences foraines tenues.

« L’information qui nous est parvenue tout récemment fait état de ce que les dossiers des candidats au Bepc ont été rejetés », souligne l’agent d’appui.

Pour l’heure, l’espoir semble permis pour ces candidats dans la mesure où le directeur général de l’état civil est en contact avec les responsables de la direction des examens et concours pour trouver une issue heureuse.

« On espère une bonne suite et aussi que les tribunaux reprennent des audiences », supplie M. Dakou.

Avec ABP

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