Bénin – projet COLODO : une construction sans fin…

Les travaux de construction de la route inter Etat Comé-Lokossa-Dogbo, lancés sous le régime de la « Refondation » peinent à prendre fin, causant assez de désagréments aux usagers et autres riverains. A quand la fin ?

On est tenté de dire que ce projet conçu au grand soulagement des populations des départements du Mono et du Couffo, ainsi que d’autres usagers venant de l’intérieur du Bénin, est amputé d’une bonne partie pour devenir un projet Comè- Lokossa (COLO), car, non encore réalisé entièrement depuis des années.

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L’euphorie était grande et les passions s’étaient déchainées ; et politiques, et personnalités ont jubilé lorsque le gouvernement de Boni Yayi a fini par donner corps à cet important projet dont l’importance du trafic n’est plus à démontrer.

Les usagers ont pensé la fin de leurs peines et difficultés de la traversée. Mais c’est sans compter avec certains aléas, parfois liés à la qualité de l’ouvrage, parfois à la lenteur de l’entreprise ayant en charge la réalisation dudit projet.

Aujourd’hui et après plusieurs mois voire des années en arrière, la route n’est pas livrée. Elle est construite à moitié.

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Outre des tronçons inachevés, les travaux ont difficilement atteint la hauteur de Lokossa, ville en plein chantier avec des détours qui durent déjà plus de dix-huit (18) mois.

Une lenteur inexpliquée

D’aucuns justifient la chose par les soulèvements nés des dédommagements de populations riveraines, d’autres soutiennent qu’il s’agirait plutôt de décaissements de fonds.

L’entreprise burkinabé EBOMAF en charge des travaux, aurait évolué sur fonds propres pendant que l’Etat, qui devrait tout au moins libérer l’avance de démarrage ne se serait pas exécuté à temps.

Jusqu’à présent encore, l’on déplore ce défaut de décaissement qui est la cause principale de la non- évolution des travaux.

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Ce qui paraît plus incompréhensif, c’est que malgré cela, l’Etat continue toujours de confier d’autres marchés à cette entreprise qui traine les pas sur le tronçon Comè – Lokossa – Dogbo (COLODO).

Y a-t-il de bonnes raisons de le faire ainsi, ou bien y a-t-il complicité ou convergence d’intérêts entre l’Etat et l’adjudicataire ?

La direction des infrastructures vivement interpellée donc.

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