Bénin : Les travailleurs de la société de sucrerie de Savè en grève

L’usine de sucrerie de Savè est paralysée depuis ce mardi matin pour fait de grève de la motion des deux syndicats de cette unité de production adressée au directeur général de la SUCOBE-SA.

Suivant les propos des secrétaires généraux de ces deux formations syndicales, les travailleurs exigent des équipements de protection individuelle (EPI), l’octroi de primes de risques et salissure, de motivation, des dons en nature, la prise en compte des surplus de tonnage de canne à sucre après les 14 tonnes exigées par les conducteurs d’engins et l’arrêt des pénalités.

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Pour Julien Attolou, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs du sucre et d’alcool (Syntrasa), il n’est pas question que les travailleurs continuent la production dans des conditions aussi précaires et qui rendent plus malades les employés les exposant parfois à la mort. Même avis et détermination du côté du Secrétaire général du syndicat des travailleurs de Sucobe (Syntra- SUCOBE), Jean Gbedon.

Aussi, réclament-ils l’octroi de la prime de fin de campagne et dons en nature à tous les conducteurs d’engins (vandels, came cos, tracteurs), la déclaration à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de tous les saisonniers pour la période qu’ils passent à la SUCOBE afin de leur permettre de jouir des avantages y afférents.

Ces travailleurs de la société fustigent enfin le non-respect des engagements contenus dans le procès-verbal de la rencontre qui s’est tenue les mercredi 13 et jeudi 14 décembre 2017 entre une délégation du ministère en charge du travail conduite par le Directeur de cabinet David Videhouénou, et les partenaires sociaux de la SUCOBE, dans le cadre de la suspension de la motion de grève des mois d’octobre et novembre 2017.

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Il s’agit de la non tenue de la réunion de la commission qui devrait statuer sur les disparités catégorielles et salariales, le non réaménagement de l’infirmerie avec acquisition de produits pharmaceutiques, le manque d’assainissement du site de la société, le manque de volonté de la société à assurer la bonne qualité de l’eau de boisson consommée par le personnel et l’inexistence d’un cadre de concertations tripartites de dialogue social.

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