Burkina Faso – Putsch manqué de 2015 : Le général Gilbert Diendéré et ses hommes devant la justice mardi

Accusés dans le cadre d’une tentative manquée de coup d’état en septembre 2015 au Burkina Faso, 84 personnes avaient été arrêtées, soupçonnées d’y être impliquées de quelque manière que ce soit. Mardi, ces accusés pourront assurer leur défense devant le juge à l’ouverture de leur procès.

Les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, cerveaux présumés du putsch manqué et leurs coaccusés feront face à la justice burkinabé. Ils seront jugés devant la Chambre du tribunal militaire, délocalisée pour la circonstance à la salle des banquets de Ouaga 2000, un quartier huppé au sud de Ouagadougou, selon les informations recueillies par la bbc.

Selon des sources judiciaires proches du dossier, le procès pourrait durer plusieurs mois. Par conséquent, les accusés risquent tous de « lourdes peines » de prison.

Le général Diendéré et ses hommes sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires. Pour ce qui le concerne, l’ancien chef de la diplomatie, le général Djibril Bassolé, est poursuivi pour « trahison » sur la base de l’enregistrement d’une conversation téléphonique supposée avec Guillaume Soro. Dans cette conversation, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne semble affirmer son soutien au putsch de septembre 2015.

Pour rappel, des soldats du régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde rapprochée de Blaise Compaoré, avaient tenté de renverser le 16 septembre 2015 le gouvernement de transition mis en place. Le président Compaoré avait quitté le pouvoir à la suite d’un soulèvement populaire le 31 octobre 2014, après 27 ans au pouvoir. Un important dispositif de sécurité est prévu pour le déroulement de l’audience.

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