« La demande de levée d’immunité des députés a été bel et bien demandée »

Fausse alerte, intoxication ou ballon d’essai? En tout cas, l’information sur la demande de l’immunité parlementaire des députés Atao Mohamed Hinnouho, Valentin Djènon et Idrissou Bako semble bien être une information vérifiée.

A en croire Constantin Amoussou dans une publication intitulée « un plan B gros comme une baleine« , la preuve que le gouvernement du président Patrice Talon avait bel bien entamé la démarche pour une levée de l’immunité parlementaire contre certains députés existe bel et bien. Cette requête aurait été même déposée par un huissier au président de l’Assemblée nationale, au garde des sceaux et au parquet général.

« Contactée, la source de première main qui a fourni l’information la confirme, atteste en disposer de la preuve ( lettre de transmission) et d’en avoir pris confirmation, formellement, auprès de l’huissier l’ayant transmise, du président de l’Assemblée nationale, du Garde des Sceaux et du Parquet général », peut-on lire dans sa tribune dont voici l’intégralité.

Un plan B gros comme une baleine:

Canular ou ballon d’essai, le pouvoir tente de se rétracter, stratégiquement, et sème la confusion.

Pourtant, la demande de levée d’immunité des députés et d’autorisation de poursuites des ministres cités depuis avant-hier a été bel et bien demandée.

Contactée, la source de première main qui a fourni l’information la confirme, atteste en disposer de la preuve ( lettre de transmission) et d’en avoir pris confirmation, formellement, auprès de l’huissier l’ayant transmise, du président de l’Assemblée nationale, du Garde des Sceaux et du Parquet général.

En recevant nuitamment ce jour les députés du BMP tel que annoncé par la presse, le président de la République pourrait avoir dans son agenda de parachever le plan et tenter, incidemment, de mettre << hors d’état de nuire, par tous les moyens de ruse et de guerre>> (comme il se dit dans son entourage), les derniers remparts parlementaires contre le totalitarisme; et résoudre à l’exil les concurrents politiques redoutés.

À ceux qui dorment, à ceux qui sont missionnés pour endormir, les uns pourraient se retrouver pris au piège par l’art des autres ; car on le sait, c’est le propre de la ruse de dissimuler son plan pour mieux en assurer la mise en oeuvre, par effet de surprise.

Après le congrès jugé réussi des FCBE, un député aura menacé d’activer le déclenchement du plan B.

Gros comme une baleine, le plan secours s’invite précipitamment, comme pour gâcher au plus heureux Valentin de ce 14 février son humeur, en lui offrant un cadeau inattendu, comme pour dire que les renards au pouvoir ne se trouvent jamais en rupture de ruses.

Ironie du sort, ce 14 février marquait aussi les noces de froment de la montée en puissance un 14 février 2015, d’un homme qui continue, malgré sa réclusion, d’être perçu comme un redoutable cheval dans les courses électorales en perspective dès l’an prochain.

Loin de Cotonou, KOMI KOUTCHÉ, et avec lui, ATAO HINNOUHO, LÉHADY SOGLO… ne sont jamais sortis de l’œil du cyclone qui passe, escorté par la poussière et le cliquetis des feuilles de tôles, tournoie orgueilleusement sur lui-même, soulève les habitations, en fait un tas de gravats, décime les familles, endeuille les coeurs et laisse un champ de ruine; les pleurs des femmes qui n’ont plus la chaleur de leurs époux, et le vide affectif comme éducation aux enfants.

À Cotonou, un escroc grommelle comme un sanglier et prend le conseil communal en otage, dans une ville morte, où on ne retrouve plus les traces des week-ends de salubrité médiatisés, et des klébés sans âmes porteurs de la campagne Cotoglo.

Où sont les hommes?

Je vous appelle au devoir, braves gens, vigies de l’État droit.

Où sont les hommes ?

Je vous appelle au devoir contre les audits djangoun comme un pantalon sans ceinture, comme chiens méchants lancés à l’assaut exclusif d’une catégorie de citoyens: les insoumis.

Où sont les hommes?

On mettra un jour les uns en prison; on confinera le lendemain les autres à l’exil; on usera de pression, d’oppression fiscale contre les plus exemplaires contributeurs fiscaux, de façon perfide; on exonérera de taxes et impôts toutes les activités et entreprises d’un clan.

Si un hibou n’opérait ainsi, si un vautour ne se paissait de charognes; s’il n’y a pas de larmes, s’il n’y a pas de douleurs, comment voulez-vous qu’ils aient à se pourlécher les babines, à être heureux, à s’épanouir?

Où sont les hommes ?

Ta peur te perdra, ta prudence te perdra, ton calcul te perdra.

Seule ton audace peut libérer ce pays.

Cette nuit-même, le Bloc des Marchés Publics, peut-être, marchanderait à son chef le prix auquel il lui offrira cinq (05) têtes humaines sur un plateau d’or.

Dans la nuit profonde, un hibou hululera et on lui fera libation.

Qui sait de quel liquide sera fait son régal, de quel relief sera fait ce banquet?

Question pour un champion

Constantin Amoussou

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