Déviances au niveau du traitement de l’information: l’odem tape du point sur la table

C’est un secret de polichinelle que la population béninoise n’a plus droit à une information libre, complète exacte et reflétant la réalité des faits.

Face à la déviance qui s’observe de plus en plus dans la profession, l’odem, conformément à ses prérogatives de gardien du respect des règles de déontologie et de l’éthique dans les médias et à protégéer le droit du public à une information vraie, a décidé de taper du poing sur la table.

En effet, dans une adresse aux professionnels des médias, le président de l’Odem, Guy Constant Ehoumi, s’est indigné de l’image que projettent certains acteurs des medias qui trichent totalement avec la déontologie et font perdre du crédit à la profession.

Il se dit inquiet de l’allure que prend la violation  permanente de la déontologie du métier, éloignant ainsi  le journalisme de sa mission d’information.

Ce qui fait dire à bon nombre de personnes que la presse béninoise a perdu la boussole.

A en croire le président de l’odem, l’article 2 du code de la déontologie dispose que «Le journaliste publie uniquement les informations  dont l’origine, la véracité  et l’exactitude sont établies. Le moindre doute  l’oblige à s’abstenir ou à mettre  les réserves nécessaires dans les formes professionnelles requises ». Dispositions que violent cependant allègrement certains journalistes. Et comme si cela ne suffisait pas, ajoute-t-il, contrairement aux dispositions de l’article 13, certains publient un même article dans plusieurs journaux et signés de différentes personnes et lesdits articles sont relayés sur certaines radios et télévisions.

Pour le président de l’odem, il y a actuellement plusieurs pratiques qui n’honorent pas la profession et qu’il est tant que les professionnels des médias se ressaisissent pour redorer le blason de la presse béninoise.