Échec Buffles-Ligue des Champions Caf : le président Laurent Gnansounou doit continuer

Il aura fallu deux matches ( 4-3), pour que les Buffles du Borgou,  opposés à l’Asec Mimosa de la Côte d’Ivoire arrêtent les préliminaires de la Ligue Champions Caf (Confédération africaine de Football). Il aura eu le mérite d’y croire et saigner de sa poche, mais les dieux du foot en n’ont décidé autrement.

Laurent Gnansounou, puisque c’est lui qu’il s’agit a été porté à la tête des Buffles du Borgou depuis septembre 2016. Devenu patron du club historique de la cité des Kobourou avec un bureau de 13 membres, l’homme visionnaire a émis le souhait de voir le club du septentrion à l’image de leurs homologues d’Afrique et d’Europe. Les moyens financiers ont été donc injectés pour redorer l’image du club. 

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Et un partenariat avec le club sud-africain d’Orlando Pirates a été annoncé dès l’avènement du nouveau bureau par Kadri Babio, vice-président de la ligue régionale nord-est de Football. Ceci permettra à trois pensionnaires du club d’aller s’essayer au pays de Madiba.

Moyens, ambitions, engagements donne la couronne 

Une fois, les dés sont jetés, le président Gnansounou soutenu par le maire de la cité des Kobourou, Charles Toko et l’honorable Gbadamassi et bien d’autres, offre aux clubs un 4e titre national (1980, 1992, 2014, 2017). 

Puisque l’histoire retiendra que c’est en son temps que les Verts et Blancs ont été champions du Bénin autant de fois. Son ambition pour le club, sa vision, son engagement suivis des moyens pécuniaires, lui ont ainsi permis de faire la magie dans un pays où le football est dans le noir.

L’Asec Mimosa un 1er échec continental ?

Une fois champions du Bénin, les Buffles ont hérité de l’Asec Mimosa de la Côte d’Ivoire. Un adversaire dont le palmarès à la taille d’une montagne à comparer aux Buffles. Le club historique d’Abidjan détient 25 titres du championnat national, 1 titre continental en 98 en Ligue des Champions, etc…

 Pour résoudre donc cette équation, le président Gnansounou a opté pour le renouvellement du groupe. Ainsi, le marché local a été privilégié par la direction du club, car plusieurs joueurs en équipe nationale (A) locale ont été happés (ou prêtés). La phase de préparation a mis d’accord nombre de supporters béninois. Elle se résume à plusieurs matchs au plan local, une sortie sur le Ghana (défaite 0-1 contre Aduana Stars champion du Ghana, même score contre Asante Kotoko). Le vrai film aura été très plaisant contre l’Asec Mimosa en aller et retour (1-1 à Cotonou) et (3-2 à Abidjan), mais le miracle n’aura pas eu lieu au Stade Houphouët-Boigny. Somme toute, les joueurs béninois n’auront pas été ridicules, avec deux buts marqués à Abidjan, on pourrait dire que l’échec vient de Cotonou. Le but égalisateur de Touré Au stade Mathieu Kérékou aurait été ainsi déterminant. Le 1er essai continental du président a été un échec. 

La cause de cet échec ?

Elle n’est ni à imputer aux joueurs, ni au staff, ni au président. Mais plutôt au temps. On n’a pas travaillé le suivi de nos clubs ni équipes nationales, même pas préparer une génération de joueurs compétitifs, mieux avoir un championnat constant. 

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On s’est souvent contenté du talents brut de quelques jeunes qui régalent, excitent les dirigeants sportifs en pannes de visions et d’ambitions. Des jeunes qui « croient savoir jouer au Ballon » comme le dit l’autre.

 Ce résultat est le fruit de la magie et d’un brin de talents. On a habitué le public au rêve et non au concret. Néanmoins, lorsque le ballon ne veut pas passer, ça ne passe pas. Vous avez sûrement suivi FC Séville – Manchester United en C1 ce mercredi 21 février ? C’est donc le moment de continuer, là où la saison s’est arrêtée et nous concentrer sur la formation des jeunes.

C’est le moment de se relever et de continuer

Les joueurs de Buffles ont combattu avec pugnacité et auraient même pu passer, mais la chance a accompagné l’équipe qui a l’expérience continentale et mieux organisée. Alors le président Gnansounou doit continuer dans la dynamique de construire. 

Il est d’ailleurs à féliciter et encourager pour son rêve d’avoir une académie pour préparer la relève pour le Bénin et les Buffles en particulier. Pour une première à l’aller, j’ai vu le visage d’un homme que je connais à peine « fermé ». On comprend du coup qu’il n’a pas digéré le score 1-1. J’image le président Gnansounou à Abidjan ! 

Le Football est une industrie aujourd’hui. Et dans ce village planétaire, les investissements calculés sur un club et un joueur font un « Come Back« . Cependant, les présidents ne doivent plus dépenser pour le plaisir, mais pour un objectif et vous serez désormais heureux même votre équipe perd (ce que je ne souhaite pas) parce qu’à la fin de la saison, un joueur va poser ses valises à Orlando Pirate, l’autre au Club Africain et pourquoi pas un 3e à Udinese, comme c’est le morceau du moment ….

Si rien n’est éternel et que nul n’est parfait. On peut pardonner les erreurs d’un joueur, d’un entraîneur pour ne pas dire d’un humain. Sur ce, regardons ceux qui nous inspirent en Europe, il arrive que les grands clubs perdent face aux moyens. 

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Real – Leganés en Coupe du Roi. La meilleure manière de sortir d’un échec est de mieux se reprendre et surtout de s’inspirer des erreurs pour corriger la prochaine échéance. Merci président Gnansounou de nous avoir donné la joie et de nous permettre d’y croire .

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