Les maisons closes ( maisons de tolérance ) sont interdites en France depuis 1946. Mais une entreprise vient de trouver un moyen de contourner cette prohibition en proposant un lieu de détente dans Paris peuplé de poupées de silicone.
Mais depuis peu, la société Xdolls.fr a ouvert dans le XIVe arrondissement de Paris une maison close d’un genre un peu particulier : elle met à disposition des clients des poupées en silicone.
A l’intérieur, des murs rouges, une odeur de pomme et de cannelle diffusée par un encens. « Bienvenue dans la première chambre. Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas un lit mais c’est un gros matelas adapté, posé à même le sol pour être au premier plan. Vous avez des miroirs, un écran plat où vous avez une sélection de films pornographiques et aussi une petite lumière d’ambiance que vous pouvez choisir », décrit Joakim Louski, le patron.
La « maison close » dispose de trois poupées « de luxe » baptisées Lily, Kim et Sofia, de marque chinoise. Pour une heure (89 € / 58.000f CFA) ou deux (149 € / 97.000f CFA), le client se voit confier le sex-toy grandeur nature, dans un « lieu où sont installés trois espaces de jeu d’environ 10 m2 chacun » et dans la tenue vestimentaire de son choix, précise le patron de la société. La poupée peut aussi être livrée à domicile, pour 250 € soit 164.000f CFA.
Des poupées très réalistes. Et bien sûr, une poupée, nue. Il y a Kim, Sophia ou celle-ci, Lily : « C’est la plus maniable, la plus menue, un petit peu typée asiatique. Si vous touchez sa peau, vous pourrez voir que c’est extrêmement doux, c’est très, très proche de la peau humaine. Il y a l’effet un petit peu rebondi, c’est très, très bien fait. »
« Que vous soyez seul ou en couple, rien de plus simple pour accéder à notre service. Vous sélectionnez votre doll préférée, vous choisissez l’heure de votre prestation et vous pourrez ensuite bénéficier de votre Sexdoll sur Paris directement sur le lieu mis à votre disposition. »
C’est avec cet argumentaire que la société Xdolls.fr a été lancée par un jeune entrepreneur, Joachim Lousquy, passionné par « les nouvelles technologies, les nouvelles tendances et les nouveaux business », comme il le décrit dans un entretien avec le site Mashable FR
Des corps de silicone comme moyen de substitution pour une clientèle timide ou complexée. « Des gens qui n’iraient jamais voir des vraies prostituées. Jamais, jamais, jamais ! Si ça peut aider des gens à avoir une sexualité alors qu’ils sont dans une misère sexuelle la plus profonde, je trouve ça bien. Apporter un petit peu de bonheur à ces gens-là, je trouve que c’est une belle activité », explique Joakim Louski. Marchand de bonheur et de plastique, le sexe du futur d’après lui.
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