Fronde sociale au Bénin : les Centrales et Confédérations syndicales n’en démordent pas

Après trois (03) jours de négociation, les membres du gouvernement Talon et les syndicalistes n’ont pas pu accorder le violon sur les points de revendications des travailleurs. Malgré leur rencontre avec le chef l’Etat, Patrice Talon, les Centrales et Confédérations syndicales n’en démordent pas. Par un communiqué de presse, ils annoncent la poursuite des mouvements de grève et de débrayage.

En effet, les Centrales et Confédérations syndicales du Bénin exigent des résultats concrets en ce qui concerne les différents points objets des négociations collectives notamment :

  • les arrêtés d’application des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire actuellement en cours de finalisation au sein d’une commission interministérielle ;
  • la poursuite sans faille de la mise en œuvre du protocole d’accord dans le secteur de la santé, ainsi que la prise en compte des préoccupations majeures du secteur de la justice.

Par ailleurs, les syndicalistes béninois exigent la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Pour le Secrétaire général de l’Union nationale du syndicat des travailleurs du Bénin, Emmanuel Zounon, le minimum raisonnable pour le Smig au Bénin est la somme de 88.000 francs cfa. Selon lui, mettre le Smig en dessous de ce montant ne permet pas au travailleur béninois de donner un rendement et de mieux vivre dans la société.

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