Ganiou Soglo au congrès des Fcbe: « il nous faut renouer avec le pardon; la patrie est en danger »

Plusieurs responsables de formations politiques et de personnalités politiques ont répondu à l’invitation de la coordination des forces cauris pour un Bénin émergent (fcbe) qui a lancé depuis ce jour Samedi 10 Février 2018 les travaux du deuxième congrès ordinaire de cette alliance politique.

Le parti de la renaissance du Bénin l’aile Soglo n’est restée en marge de cette actualité politique qui oriente toutes les attentions vers la ville de Parakou. Au pupitre, l’ancien ministre des sports du régime du changement a égrené un chapelet de maux qui caractérisent la gestion des dirigeants actuels avant d’appeler à la réconciliation et à une union sacrée pour sauver le Bénin.

Pour le ministre Ganiou Soglo, le mode de gestion du pouvoir actuel a généré des crises dans tous les secteurs du pays. Sur le plan social, les populations sont sujets à tous es sacrifices. Pour le cadet de la fratrie des Soglo, la crise n’est pas que sociale.

[bs-quote quote= »…Cette crise est aussi économique. Nous constatons une prévarication de notre économie. La filière anacarde, l’affaire sécuriport, pour ne citer que ceux-là. Les redressements fiscaux à l’emporte pièces, des taxations complaisantes. L’endettement de notre pays par la pratique d’emprunts fantaisistes; le recours abusif et systématique au gré à gré; le conflit d’intérêt, le retour du PVI-NG. » style= »style-8″ align= »center » author_name= »Ganiou Soglo » author_job= »Représentant du parti de la Renaissance du Benin »][/bs-quote]

Selon le ministre Ganiou Soglo, même la classe politique fait les frais de la gestion du pays sous le régime du président Patrie Talon. « Cette crise est enfin politique; La vassalisation du parlement, la tentative de déstabilisation de la cour constitutionnelle, le refus d’abdiquer devant les décisions de la cour constitutionnelle; le démentellement des partis politiques par la prochaine loi de financement des partis politiques; la révocation des maires par la rage; l’élaboration d’une constitution taillée sur mesure. Nous pouvons continuer dégréner le chapelet des promesses non tenues par le régime de la rupture. Chaque jour qui passe apporte son lot de souffrance et d’amertume à nos populations », expose Ganiou Soglo devant des militants surexcités.

Face à ce tableau si peu reluisant, l’ancien ministre Ganiou Soglo en arrive à la conclusion qu’il y a urgence et qu’il faut courir à la rescousse du pays.

« Mesdames et messieurs, l’heure est grave; il nous faut renouer avec le pardon, la patrie est en danger, nous sommes à la croisée des chemins. La jarre trouée du roi Guezo nous invite à l’union mais restons calmes et sereins; surtout n’ayons pas peur comme l’a dit le Pape Jean Paul II en s’adressant à ses fidèles. Ne perdons pas de vue qui nous sommes et surtout d’où nous venons. Renouons avec la philosophie de la conférence nationale. » a conclu le ministre Ganiou Soglo avant de souhaiter un plein succès au congrès.